Emmanuel Macron a lancé ce mercredi la deuxième phase de la vaste réforme du marché du travail en venant célébrer la fin de la rénovation de l'Ecole d'application aux métiers des travaux publics (EATP) à Egletons (Corrèze).
"Les filières d'apprentissage et d'alternance sont des filières d'excellence", a déclaré le 4 octobre 2017, le chef de l'Etat, Emmanuel Macron en venant célébrer l'inauguration de l'Ecole d'application aux métiers des travaux publics (EATP) à Egletons (Corrèze). Près de 37 millions d'euros y ont été investis en cinq ans.
"Il faut que commence ici une bataille, arrêter avec le défaitisme français, a-t-il affirmé en présence de Muriel Pénicaud, ministre du Travail, de Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale et de Bruno Cavagné, président de la FNTP. Arrêter avec ceux qui disent que l'apprentissage, c'est pour ceux qui ne réussissent pas."
Interpellé par un jeune qui a affirme avoir été encouragé au collège à abandonner son désir d'être conducteur d'engins de chantier, Emmanuel Macron a regretté les "a priori" sur ces métiers que beaucoup considèrent comme "des sous-métiers". "Il y a des tas de métiers dans lesquels on entre avec un CAP et qui donnent de meilleurs salaires" que de longues études", a-t-il expliqué.
Avant de regretter : "On a mis dans l'idée de tout le monde qu'il faut un bac général suivi par des études universitaires, ce qui provoque un véritable gâchis collectif."
Pour le président de la République, cette visite marquait la première étape du processus visant à réformer dans les prochains mois la formation professionnelle, l'apprentissage et l'assurance chômage et constituer la nouvelle étape des chantiers sociaux après la refonte du code du Travail. Ce nouveau chantier sera formellement lancé par des rencontres avec les organisations syndicales et patronales le 12 octobre à l'Elysée.
L'objectif est clair pour Emmanuel Macron : il faut "simplifier" le secteur de la formation professionnelle, qui compte, selon lui, "beaucoup trop d'acteurs 75.000 en France -, ce qui est ridicule".
De son côté, Muriel Pénicaud a indiqué que la concertation devrait "déboucher au début de l'année 2018 sur un projet de loi, qui sera débattu au printemps au Parlement". Quatre groupes de travail seront justement formés pour apporter des recommandations d'ici à la fin de l'année. Enfin, la ministre du Travail a demandé à ce que "les branches professionnelles soient plus impliquées sur la construction des diplômes ou des certifications."
Jean-Christophe Repon, président du CCCA-BTP a également profité de la visite d'Emmanuel Macron dans le nouveau campus des TP à Égletons, pour lui rappeler que "les entreprises du secteur, partenaires du CCCA-BTP, recrutent et sont à la recherche de plus de 4.000 jeunes en contrat d'apprentissage partout en France et que le réseau vient de mettre en place un plan stratégique pour tracer l'avenir de la formation professionnelle dans les métiers du BTP."
"Il faut arrêter avec le défaitisme français"
"Il faut que commence ici une bataille, arrêter avec le défaitisme français, a-t-il affirmé en présence de Muriel Pénicaud, ministre du Travail, de Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale et de Bruno Cavagné, président de la FNTP. Arrêter avec ceux qui disent que l'apprentissage, c'est pour ceux qui ne réussissent pas."
Interpellé par un jeune qui a affirme avoir été encouragé au collège à abandonner son désir d'être conducteur d'engins de chantier, Emmanuel Macron a regretté les "a priori" sur ces métiers que beaucoup considèrent comme "des sous-métiers". "Il y a des tas de métiers dans lesquels on entre avec un CAP et qui donnent de meilleurs salaires" que de longues études", a-t-il expliqué.
Avant de regretter : "On a mis dans l'idée de tout le monde qu'il faut un bac général suivi par des études universitaires, ce qui provoque un véritable gâchis collectif."
Pour le président de la République, cette visite marquait la première étape du processus visant à réformer dans les prochains mois la formation professionnelle, l'apprentissage et l'assurance chômage et constituer la nouvelle étape des chantiers sociaux après la refonte du code du Travail. Ce nouveau chantier sera formellement lancé par des rencontres avec les organisations syndicales et patronales le 12 octobre à l'Elysée.
L'objectif est clair pour Emmanuel Macron : il faut "simplifier" le secteur de la formation professionnelle, qui compte, selon lui, "beaucoup trop d'acteurs 75.000 en France -, ce qui est ridicule".
"Vers un projet de loi au début de l'année 2018"
De son côté, Muriel Pénicaud a indiqué que la concertation devrait "déboucher au début de l'année 2018 sur un projet de loi, qui sera débattu au printemps au Parlement". Quatre groupes de travail seront justement formés pour apporter des recommandations d'ici à la fin de l'année. Enfin, la ministre du Travail a demandé à ce que "les branches professionnelles soient plus impliquées sur la construction des diplômes ou des certifications."
Jean-Christophe Repon, président du CCCA-BTP a également profité de la visite d'Emmanuel Macron dans le nouveau campus des TP à Égletons, pour lui rappeler que "les entreprises du secteur, partenaires du CCCA-BTP, recrutent et sont à la recherche de plus de 4.000 jeunes en contrat d'apprentissage partout en France et que le réseau vient de mettre en place un plan stratégique pour tracer l'avenir de la formation professionnelle dans les métiers du BTP."