Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, a déclaré son intention de rester attentif au maintien des emplois et des sites de production du cimentier Lafarge en France. Une déclaration qui intervient dans le cadre de la future fusion entre Lafarge et Holcim.
Suite aux nombreuses interrogations sur la fusion entre le groupe Lafarge et Holcim, le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, a affirmé qu'il restait attentif au maintien des emplois, des sites de production et de la R&D du cimentier en France. "Je serai très vigilant sur ce point", a-t-il déclaré à la presse le lundi 30 mars, après avoir inauguré la Semaine de l'industrie à Beaune (Côte-d'Or). Le ministre a particulièrement insisté sur le besoin de conserver la recherche et développement du nouvel ensemble à Lyon. En avril dernier, les deux groupes s'y étaient notamment engagés lors de l'annonce d'une fusion dans le but de créer un colosse mondial du ciment.
Les actionnaires du groupe suisse ont dernièrement fait pression et obtenu une révision de l'accord afin d'abaisser le prix des actions de Lafarge, après la récente évolution divergente des titres des deux groupes sur les marchés financiers. L'agence financière Bloomberg a toutefois révélé ce week-end que le deuxième actionnaire d'Holcim, la société russe Eurocement, qui en possède 10,8%, prévoyait de voter contre la fusion avec Lafarge.