Selon un article paru mardi dans le quotidien Les Echos, un groupe de travail étudierait la possibilité d'un rapprochement entre le groupe nucléaire français Areva et le groupe industriel Alstom. A l'initiative de l'Elysée, ce projet fait partie d'une réflexion autour de l'avenir de la filière nucléaire française.
«Je confirme que nous réfléchissons à l'avenir de la filière énergétique. C'est une réflexion stratégique à long terme mais il n'y a pas d'urgence», a déclaré le porte-parole de l'Elysée, David Martinon, en marge d'un déplacement du président Nicolas Sarkozy à Rennes.
A la demande de l'Elysée un groupe de travail a été constitué pour réfléchir à la refonte de la filière nucléaire française, souligne le quotidien économique Les Echos. Ainsi, l'Agence des participations de l'Etat (APE), le cabinet de conseil McKinsey et la banque HSBC ont été officiellement missionnés pour plancher sur l'avenir du groupe Areva. Le schéma privilégié pour privatiser Areva serait une fusion avec Alstom et une holding de tête réunissant l'Etat, le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et le groupe Bouygues, commente Les Echos.
Reste à résoudre la question de la place de Siemens, détenteur de 34% d'Areva NP (la filière réacteurs). A l'issue d'une entrevue avec le président Nicolas Sarkozy, la chancelière allemande Angela Merkel a plaidé pour que Siemens, un des grands concurrents d'Alstom, puisse continuer à coopérer avec des entreprises françaises, dont Areva.
A noter que les actions Bouygues, Areva et Alstom montaient mardi matin à la bourse de Paris.
A la demande de l'Elysée un groupe de travail a été constitué pour réfléchir à la refonte de la filière nucléaire française, souligne le quotidien économique Les Echos. Ainsi, l'Agence des participations de l'Etat (APE), le cabinet de conseil McKinsey et la banque HSBC ont été officiellement missionnés pour plancher sur l'avenir du groupe Areva. Le schéma privilégié pour privatiser Areva serait une fusion avec Alstom et une holding de tête réunissant l'Etat, le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et le groupe Bouygues, commente Les Echos.
Reste à résoudre la question de la place de Siemens, détenteur de 34% d'Areva NP (la filière réacteurs). A l'issue d'une entrevue avec le président Nicolas Sarkozy, la chancelière allemande Angela Merkel a plaidé pour que Siemens, un des grands concurrents d'Alstom, puisse continuer à coopérer avec des entreprises françaises, dont Areva.
A noter que les actions Bouygues, Areva et Alstom montaient mardi matin à la bourse de Paris.