La secrétaire d'Etat au Logement, Marie-Noëlle Lienemann, a annoncé le rachat par l'établissement public régional Epinorpa des quelque 70.000 logements miniers du Nord-Pas-de-Calais actuellement gérés par les Charbonnages de France.
Créée en décembre 2000 par loi de Solidarité de renouvellement urbain (SRU), l'Epinorpa est contrôlé intégralement par des collectivités (villes, département, région). L'établissement public rachètera l'intégralité des 69.300 logements pour 458 millions d'euros financé par un emprunt, remboursable après 12 ans.
"Il n'y aura ainsi plus qu'une seule structure responsable, gérée par les élus", s'est félicitée Mme Lienemann, venue présider à la signature d'une convention pour un habitat durable en Nord-pas-de-Calais entre l'Etat, la région et l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME).
"Nous sommes ravis", a déclaré à l'AFP Jean-Pierre Kucheida, président de l'association des communes minières en tant que député-maire de Liévin. "La population du bassin minier à travers ses élus va pouvoir prendre son destin en main", a-t-il ajouté, précisant que 5 à 6.000 logements feront chaque année l'objet de rénovations plus ou moins importantes.
Fin février, les élus des cités minières de la région avaient manifesté à Paris en demandant l'arbitrage du Premier ministre après l'annonce d'un projet de rachat majoritaire des logements miniers par la Société nationale immobilière (SNI), qui selon eux les auraient privé du contrôle de ce patrimoine.
Environ 40.000 des 70.000 logements miniers de la région sont à rénover plus ou moins lourdement et les deux tiers devront l'être avant cinq ans. De nombreuses maisons qui n'ont pas encore été rénovées sont dénuées d'eau courante ou de chauffage central et ne sont pas raccordées au réseau d'égouts.
De 160 à 200.000 personnes vivent dans ces anciens corons, dont la plupart ont été bâtis voici 70 à 80 ans.
"Il n'y aura ainsi plus qu'une seule structure responsable, gérée par les élus", s'est félicitée Mme Lienemann, venue présider à la signature d'une convention pour un habitat durable en Nord-pas-de-Calais entre l'Etat, la région et l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME).
"Nous sommes ravis", a déclaré à l'AFP Jean-Pierre Kucheida, président de l'association des communes minières en tant que député-maire de Liévin. "La population du bassin minier à travers ses élus va pouvoir prendre son destin en main", a-t-il ajouté, précisant que 5 à 6.000 logements feront chaque année l'objet de rénovations plus ou moins importantes.
Fin février, les élus des cités minières de la région avaient manifesté à Paris en demandant l'arbitrage du Premier ministre après l'annonce d'un projet de rachat majoritaire des logements miniers par la Société nationale immobilière (SNI), qui selon eux les auraient privé du contrôle de ce patrimoine.
Environ 40.000 des 70.000 logements miniers de la région sont à rénover plus ou moins lourdement et les deux tiers devront l'être avant cinq ans. De nombreuses maisons qui n'ont pas encore été rénovées sont dénuées d'eau courante ou de chauffage central et ne sont pas raccordées au réseau d'égouts.
De 160 à 200.000 personnes vivent dans ces anciens corons, dont la plupart ont été bâtis voici 70 à 80 ans.