A trois jours du Conseil de Paris, les élus parisiens règlent leurs comptes par rapport aux diverses mesures sur le logement. Un débat qui intervient suite aux incendies qui ont fait au total 24 morts dans des immeubles insalubres des XIIIème et IIIème arrondissements fin août.
Claude Goasguen, président du groupe UMP au Conseil de Paris, a demandé jeudi à la mairie de publier «un inventaire exhaustif par arrondissement des immeubles et locaux en état d'insalubrité», et de porter l'enveloppe affectée «à la réhabilitation des logements insalubres à 150 ME au titre de l'exercice 2005».
Lors d'un point de presse, il s'est dit «choqué» que le maire PS de la capitale Bertrand Delanoë «affirme s'occuper activement de la réhabilitation de 1.000 immeubles», déclarations qu'il qualifie de «mensongères». «Depuis 2001, six immeubles ont été traités contre l'insalubrité, douze autres étant programmés d'ici la fin de la mandature», soit au total seulement «18 immeubles», a-t-il affirmé.
Et d'ajouter que sous la municipalité de droite, «de 1995 à 2001, 89 immeubles ont été réhabilités». Il a demandé un «plan d'urgence», en estimant que «grâce aux importantes rentrées des droits de mutation (667 ME en 2004 et probablement la même somme en 2005), c'est possible».
Réagissant à ces propos, Anne Hidalgo (PS), maire-adjointe, a estimé que la droite parisienne «veut brouiller la compréhension du dossier pour masquer l'inaction de l'UMP et de son ancêtre le RPR pendant 30 ans».
A son arrivée à l'Hôtel de ville en 2001, la municipalité «a commencé par reloger 2.700 familles, soit 10.000 personnes qui étaient dans 523 immeubles, sur un millier d'immeubles à traiter», a déclaré Anne Hidalgo à l'AFP.
«Sur 6 ans, la mairie aura consacré 220 ME (152 ME auxquels s'ajoutent 70 ME d'incitations financières aux propriétaires privés pour qu'ils rénovent) au logement insalubre dans la capitale, alors que l'Etat lui n'en aura accordé que 7ME», a ajouté l'élue parisienne.
Selon elle, le problème numéro un est «le relogement en urgence» et pour cela «on a besoin de la solidarité de l'Etat».
De leur côté, les Verts et le MRC ont réclamé l'application de la loi de réquisition des logements vacants. Le MRC a demandé également le blocage des loyers dans la capitale.
Lors d'un point de presse, il s'est dit «choqué» que le maire PS de la capitale Bertrand Delanoë «affirme s'occuper activement de la réhabilitation de 1.000 immeubles», déclarations qu'il qualifie de «mensongères». «Depuis 2001, six immeubles ont été traités contre l'insalubrité, douze autres étant programmés d'ici la fin de la mandature», soit au total seulement «18 immeubles», a-t-il affirmé.
Et d'ajouter que sous la municipalité de droite, «de 1995 à 2001, 89 immeubles ont été réhabilités». Il a demandé un «plan d'urgence», en estimant que «grâce aux importantes rentrées des droits de mutation (667 ME en 2004 et probablement la même somme en 2005), c'est possible».
Réagissant à ces propos, Anne Hidalgo (PS), maire-adjointe, a estimé que la droite parisienne «veut brouiller la compréhension du dossier pour masquer l'inaction de l'UMP et de son ancêtre le RPR pendant 30 ans».
A son arrivée à l'Hôtel de ville en 2001, la municipalité «a commencé par reloger 2.700 familles, soit 10.000 personnes qui étaient dans 523 immeubles, sur un millier d'immeubles à traiter», a déclaré Anne Hidalgo à l'AFP.
«Sur 6 ans, la mairie aura consacré 220 ME (152 ME auxquels s'ajoutent 70 ME d'incitations financières aux propriétaires privés pour qu'ils rénovent) au logement insalubre dans la capitale, alors que l'Etat lui n'en aura accordé que 7ME», a ajouté l'élue parisienne.
Selon elle, le problème numéro un est «le relogement en urgence» et pour cela «on a besoin de la solidarité de l'Etat».
De leur côté, les Verts et le MRC ont réclamé l'application de la loi de réquisition des logements vacants. Le MRC a demandé également le blocage des loyers dans la capitale.