Le programme de construction dun village de bungalows à proximité dun écomusée suscite linquiétude des élus dun village dAlsace, qui mettent en cause lopacité du projet et le manque dinformation émanant du promoteur.
Des élus dune commune dAlsace sur laquelle sont situés deux parcs sur le thème de lenvironnement, l'Ecomusée d'Alsace et le Bioscope, ont formulé leurs inquiétudes quant à la construction à proximité dun village de 500 bungalows. Le promoteur Pierre et Vacances projette en effet dinstaller un village ainsi quun aquasite sur 36 hectares à Ungersheim, tout près des deux parcs.
Le promoteur, selon lequel le village pourrait servir à «renforcer les critères d'attractivité du Bioscope» aimerait voir le Conseil général du Haut-Rhin, le Conseil régional de lAlsace et la Communauté dagglomération de Mulhouse Sud Alsace (Camsa) financer la construction de l'aquasite à hauteur de 7 millions d'euros chacun. «Pour l'instant, personne ne nous a rien demandé, je n'ai jamais rencontré un représentant de Pierre et Vacances», regrette le maire de la commune, Jean-Claude Mensch. Même si, selon le porte-parole de Pierre et Vacances, «le projet est actuellement à l'étude et rien n'est décidé», une vingtaine d'élus Verts, PS et sans étiquette dénoncent ce projet qu'ils jugent «secret» et «anti-démocratique».
Les élus affirment ne pas être opposés au projet sur le principe, mais regrettent de nêtre mis au courant «qu'au coup par coup» et de ne pas recevoir de documents officiels. Dautres y voient carrément un danger patrimonial et environnemental, notamment si les bungalows venaient notamment «mordre» sur une partie du «carreau Rodolphe», un ensemble architectural datant de l'industrie minière dont Ungersheim avait réclamé le classement en monument historique.
Le promoteur, selon lequel le village pourrait servir à «renforcer les critères d'attractivité du Bioscope» aimerait voir le Conseil général du Haut-Rhin, le Conseil régional de lAlsace et la Communauté dagglomération de Mulhouse Sud Alsace (Camsa) financer la construction de l'aquasite à hauteur de 7 millions d'euros chacun. «Pour l'instant, personne ne nous a rien demandé, je n'ai jamais rencontré un représentant de Pierre et Vacances», regrette le maire de la commune, Jean-Claude Mensch. Même si, selon le porte-parole de Pierre et Vacances, «le projet est actuellement à l'étude et rien n'est décidé», une vingtaine d'élus Verts, PS et sans étiquette dénoncent ce projet qu'ils jugent «secret» et «anti-démocratique».
Les élus affirment ne pas être opposés au projet sur le principe, mais regrettent de nêtre mis au courant «qu'au coup par coup» et de ne pas recevoir de documents officiels. Dautres y voient carrément un danger patrimonial et environnemental, notamment si les bungalows venaient notamment «mordre» sur une partie du «carreau Rodolphe», un ensemble architectural datant de l'industrie minière dont Ungersheim avait réclamé le classement en monument historique.