Petit à petit, les grands patrons français réagissent aux résultats du premier tour des élections présidentielles. Le Medef est même sorti de son mutisme en condamnant le programme économique et social du Front National.
Une semaine après le premier tour de l'élection présidentielle, les grands patrons français réagissent encore au compte-gouttes. Le premier d'entre-eux à être intervenu clairement est le Pdg de Publicis, Maurice Lévy. "Le patronat devrait prendre une position très claire en appelant à voter Chirac et en incitant les Français à s'opposer de manière très nette pour que Le Pen ne dépasse pas le score déjà exorbitant qu'il a obtenu au premier tour", a-t-il déclaré vendredi sur LCI en se disant "un peu surpris", voire "choqué", que "les patrons ne s'expriment pas de manière plus claire sur le sujet".
La Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), sollicitée mercredi par l'AFP, s'est implicitement prononcée pour le vote en faveur du candidat Chirac le 5 mai prochain. Elle a appelé à "voter pour les valeurs républicaines qui représentent à la fois la liberté, la liberté d'entreprendre en France - il est très important de pouvoir créer et développer son entreprise - et le respect d'autrui sans lequel aucune vie collective ne serait possible".
L'Union professionnelle artisanale (UPA) n'a pas voulu prendre position en faveur de tel ou tel candidat, conformément à sa tradition. Mais l'UPA a réaffirmé son "attachement aux valeurs qui fondent notre République".
Enfin, lundi 29 avril, le Mouvement des entreprises de France (Medef) a condamné le programme économique et social du Front national, sans appeler explicitement ses adhérents à voter pour Jacques Chirac. "Le programme présenté aux électeurs par le candidat du Front national dans le domaine économique et social provoquerait une régression économique profonde, une montée forte du chômage, une crise financière sans précédent, une poussée inflationniste, un appauvrissement de tous, des tensions sociales explosives", a déclaré Ernest-Antoine Seillière au cours d'une conférence de presse.
"Le Medef condamne ce programme économique et social aux effets désastreux pour notre pays", a-t-il ajouté en insistant sur les valeurs qui guident les entreprises de France : "le respect de la personne humaine et de sa dignité, la responsabilité, l'égalité des chances, la non-discrimination, la tolérance, le dialogue et la concertation".
Interrogés le 21 avril à la sortie des urnes par l'institut CSA, 17% des patrons de l'industrie et du commerce indiquaient avoir voté pour Jean-Marie Le Pen. Selon un sondage post-électoral réalisé le même jour par Louis Harris, la catégorie "Commerçants, artisans, chefs d'entreprise" a voté à 30% pour le chef de l'extrême-droite, contre 13% lors de la présidentielle de 1995.
La Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), sollicitée mercredi par l'AFP, s'est implicitement prononcée pour le vote en faveur du candidat Chirac le 5 mai prochain. Elle a appelé à "voter pour les valeurs républicaines qui représentent à la fois la liberté, la liberté d'entreprendre en France - il est très important de pouvoir créer et développer son entreprise - et le respect d'autrui sans lequel aucune vie collective ne serait possible".
L'Union professionnelle artisanale (UPA) n'a pas voulu prendre position en faveur de tel ou tel candidat, conformément à sa tradition. Mais l'UPA a réaffirmé son "attachement aux valeurs qui fondent notre République".
Enfin, lundi 29 avril, le Mouvement des entreprises de France (Medef) a condamné le programme économique et social du Front national, sans appeler explicitement ses adhérents à voter pour Jacques Chirac. "Le programme présenté aux électeurs par le candidat du Front national dans le domaine économique et social provoquerait une régression économique profonde, une montée forte du chômage, une crise financière sans précédent, une poussée inflationniste, un appauvrissement de tous, des tensions sociales explosives", a déclaré Ernest-Antoine Seillière au cours d'une conférence de presse.
"Le Medef condamne ce programme économique et social aux effets désastreux pour notre pays", a-t-il ajouté en insistant sur les valeurs qui guident les entreprises de France : "le respect de la personne humaine et de sa dignité, la responsabilité, l'égalité des chances, la non-discrimination, la tolérance, le dialogue et la concertation".
Interrogés le 21 avril à la sortie des urnes par l'institut CSA, 17% des patrons de l'industrie et du commerce indiquaient avoir voté pour Jean-Marie Le Pen. Selon un sondage post-électoral réalisé le même jour par Louis Harris, la catégorie "Commerçants, artisans, chefs d'entreprise" a voté à 30% pour le chef de l'extrême-droite, contre 13% lors de la présidentielle de 1995.