Désormais tous les professionnels - grandes entreprises, artisans, professions libérales, collectivités locales...- peuvent choisir leur fournisseur délectricité ou de gaz. Le point sur cette nouvelle donne.
Jeudi 1er juillet, la France ouvre 70% de son marché de lénergie à la concurrence. 3,5 millions de clients sont concernés pour lélectricité et 530.000 pour le gaz. Ces clients - dits éligibles - peuvent désormais négocier leur contrat avec les opérateurs historiques EDF et Gaz de France, et mettre en concurrence plusieurs fournisseurs. En 2007, louverture du marché concernera les particuliers, après que la Commission européenne ai examiné la situation courant 2006.
La Commission de régulation de l'énergie (CRE) souligne que si, sur le plan technique, la France a tout fait pour franchir l'étape du 1er juillet, sur le plan commercial, l'attractivité et l'étendue du marché pour les nouveaux éligibles comportent des limites.
Ainsi, l'absence de gaz concurrentiel dans la moitié sud de la France, limite la concurrence à la moitié nord du pays. La situation devrait toutefois évoluer rapidement, notamment car le principe de spécialité devrait être abandonné. EDF prévoit donc de vendre du gaz et Gaz de France de l'électricité.
Même sur le marché de lélectricité, la concurrence ne sera pas très importante dans les premiers temps. De plus, contrairement à ce qui s'est passé dans les télécommunications et même si ne nouveaux opérateurs se qualifient de "low cost", la libéralisation du secteur de l'électricité devrait se traduire par une hausse des prix.
Selon une étude de NUS Consulting Group, des hausses de prix ont été relevées sur 14 pays européens ayant déréglementés leur énergie. En Allemagne, les prix ont grimpés pour la quatrième année consécutive, avec même 9,3% daugmentation en 2004.
En Grande-Bretagne, premier pays à avoir appliqué les directives européennes en matière d'énergie, la libération de marché a eu des effet positifs immédiat : baisse des prix, amélioration des services... La facture d'énergie des ménages a chuté de 10% aussitôt après l'ouverture du marché. "Sur les 21 millions de consommateurs de gaz, 8 millions ont changé de fournisseur et sur les 26 millions de clients d'électricité, 11 millions ont fait jouer la concurrence", a expliqué à lAFP Richard Hunt, directeur de la communication de l'OFGEM (Office of the gas and electricity markets). Quelque 43% des consommateurs d'électricité ont changé de fournisseur en 2002, mais cette tendance est aujourdhui révolue. Depuis deux ans, les consommateurs constatent une hausse de 6% de leur facture de gaz et d'électricité, notamment en raison de la montée des contraintes environnementales liées à la réduction des émissions de CO2. Létude de NUS Consulting Groupe indique même une augmentation des prix de 9,4% en 2004.
En France, la concurrence se jouerait sur les prix, mais aussi sur les services. Dailleurs, les opérateurs historiques se retrouvent face à deux types de concurrents : les "commercialisateurs" purs et durs comme Direct Energie et Poweo, et les industriels disposant de leur propre moyens de production comme Suez et Endesa.
Lacteur le plus sérieux est groupe franco-belge Electrabel-Suez avec 7% des capacités de production nationale d'électricité, 5% des parts de marché du gaz. Il espère devenir le deuxième acteur français de l'énergie et détenir à moyen terme 10% du marché français ouvert à la concurrence, prenant pour cible les collectivités territoriales et les PME. Lindustriel mise principalement sur des offres multi-services comprenant l'électricité mais aussi l'eau et la propreté.
Sa filiale, la Compagnie nationale du Rhône (CNR), vise principalement le marché des collectivités locales en proposant notamment une gamme d'"énergie verte". La CNR pense réaliser dès 2005 le tiers de son activité avec les clients dits "éligibles".
Face à loffensive de ces nouveaux entrants, EDF et Gaz de France ont mis au point de nouvelles offres commerciales, adaptées à leurs différentes clientèles. "Plutôt que de faire de grands effets dannonces, nous invitons nos clients à comparer le chiffre en bas à droite de leur facture" déclare Thierry Le Boucher, directeur du réseau de ventes France. "Le kWh le moins cher, cest celui que le client ne consomme pas" poursuit-il en détaillant les offres dEDF ou les PME-PMI comme un suivi des consommation sur internet, des diagnostics sur les énergies réalisables, ou un contrat simplifié avec une seule facture pour tous les sites.
Chez Gaz de France, la réponse apportée porte à la fois sur les prix et les services. "4ème acheteur mondial de gaz naturel et producteur dune part de lénergie quil commercialise, Gaz de France est en mesure de proposer des prix parmi les plus bas dEurope" explique Jean-Pierre Piollat, directeur commercial de Gaz de France.
Après avoir développé les marques Gaz de France energY® pour les grands industriels, DolceVita® pour les particuliers, le gazier a créé deux nouvelles marques dédiées aux professionnels et aux collectivités territoriales : Gaz de France Provalys® et Gaz de France Energies Communes®.
Provalys® propose par exemple des formules de prix personnalisées, des services de gestion pour la maîtrise des budgets énergétiques et des services doptimisation de linstallation ou de loutil de production, des contrats multi-sites ou encore des solutions multi-énergies : gaz naturel et électricité.
La Commission de régulation de l'énergie (CRE) souligne que si, sur le plan technique, la France a tout fait pour franchir l'étape du 1er juillet, sur le plan commercial, l'attractivité et l'étendue du marché pour les nouveaux éligibles comportent des limites.
Ainsi, l'absence de gaz concurrentiel dans la moitié sud de la France, limite la concurrence à la moitié nord du pays. La situation devrait toutefois évoluer rapidement, notamment car le principe de spécialité devrait être abandonné. EDF prévoit donc de vendre du gaz et Gaz de France de l'électricité.
Même sur le marché de lélectricité, la concurrence ne sera pas très importante dans les premiers temps. De plus, contrairement à ce qui s'est passé dans les télécommunications et même si ne nouveaux opérateurs se qualifient de "low cost", la libéralisation du secteur de l'électricité devrait se traduire par une hausse des prix.
Selon une étude de NUS Consulting Group, des hausses de prix ont été relevées sur 14 pays européens ayant déréglementés leur énergie. En Allemagne, les prix ont grimpés pour la quatrième année consécutive, avec même 9,3% daugmentation en 2004.
En Grande-Bretagne, premier pays à avoir appliqué les directives européennes en matière d'énergie, la libération de marché a eu des effet positifs immédiat : baisse des prix, amélioration des services... La facture d'énergie des ménages a chuté de 10% aussitôt après l'ouverture du marché. "Sur les 21 millions de consommateurs de gaz, 8 millions ont changé de fournisseur et sur les 26 millions de clients d'électricité, 11 millions ont fait jouer la concurrence", a expliqué à lAFP Richard Hunt, directeur de la communication de l'OFGEM (Office of the gas and electricity markets). Quelque 43% des consommateurs d'électricité ont changé de fournisseur en 2002, mais cette tendance est aujourdhui révolue. Depuis deux ans, les consommateurs constatent une hausse de 6% de leur facture de gaz et d'électricité, notamment en raison de la montée des contraintes environnementales liées à la réduction des émissions de CO2. Létude de NUS Consulting Groupe indique même une augmentation des prix de 9,4% en 2004.
En France, la concurrence se jouerait sur les prix, mais aussi sur les services. Dailleurs, les opérateurs historiques se retrouvent face à deux types de concurrents : les "commercialisateurs" purs et durs comme Direct Energie et Poweo, et les industriels disposant de leur propre moyens de production comme Suez et Endesa.
Lacteur le plus sérieux est groupe franco-belge Electrabel-Suez avec 7% des capacités de production nationale d'électricité, 5% des parts de marché du gaz. Il espère devenir le deuxième acteur français de l'énergie et détenir à moyen terme 10% du marché français ouvert à la concurrence, prenant pour cible les collectivités territoriales et les PME. Lindustriel mise principalement sur des offres multi-services comprenant l'électricité mais aussi l'eau et la propreté.
Sa filiale, la Compagnie nationale du Rhône (CNR), vise principalement le marché des collectivités locales en proposant notamment une gamme d'"énergie verte". La CNR pense réaliser dès 2005 le tiers de son activité avec les clients dits "éligibles".
Face à loffensive de ces nouveaux entrants, EDF et Gaz de France ont mis au point de nouvelles offres commerciales, adaptées à leurs différentes clientèles. "Plutôt que de faire de grands effets dannonces, nous invitons nos clients à comparer le chiffre en bas à droite de leur facture" déclare Thierry Le Boucher, directeur du réseau de ventes France. "Le kWh le moins cher, cest celui que le client ne consomme pas" poursuit-il en détaillant les offres dEDF ou les PME-PMI comme un suivi des consommation sur internet, des diagnostics sur les énergies réalisables, ou un contrat simplifié avec une seule facture pour tous les sites.
Chez Gaz de France, la réponse apportée porte à la fois sur les prix et les services. "4ème acheteur mondial de gaz naturel et producteur dune part de lénergie quil commercialise, Gaz de France est en mesure de proposer des prix parmi les plus bas dEurope" explique Jean-Pierre Piollat, directeur commercial de Gaz de France.
Après avoir développé les marques Gaz de France energY® pour les grands industriels, DolceVita® pour les particuliers, le gazier a créé deux nouvelles marques dédiées aux professionnels et aux collectivités territoriales : Gaz de France Provalys® et Gaz de France Energies Communes®.
Provalys® propose par exemple des formules de prix personnalisées, des services de gestion pour la maîtrise des budgets énergétiques et des services doptimisation de linstallation ou de loutil de production, des contrats multi-sites ou encore des solutions multi-énergies : gaz naturel et électricité.