Selon lédition de lundi du quotidien économique espagnol «Cinco Dias», le groupe français de BTP Eiffage «étudie un renforcement de ses positions en Espagne» et, pour cela, «envisage une alliance» avec l'espagnol OHL, contrôlé par l'homme d'affaires Juan Miguel Villar Mir.
Cinco Dias qui cite des «sources proches» dEiffage rapporte que le groupe français de BTP «étudie un renforcement de ses positions en Espagne» et «a eu des contacts avec OHL», concurrent de son actionnaire majoritaire, l'espagnol Sacyr Vallehermoso.
«Si devait se concrétiser une alliance étroite entre Eiffage et OHL, les relations entre le groupe français et Sacyr entreraient de nouveau en crise», estime Cinco Dias. En effet, les deux entreprises s'affrontent depuis plusieurs mois à propos de la montée progressive de Sacyr au sein du groupe français, qui jusqu'ici refuse catégoriquement tout mariage avec l'espagnol.
Ces nouveaux contacts entre Eiffage et OHL interviennent alors que Juan Miguel Villar Mir, propriétaire dOHL, doit décider d'ici quelques semaines s'il lance une OPA sur 100% du capital d'OHL, comme l'y oblige la loi espagnole, dans la mesure où il contrôle désormais plus de 50% du capital de son entreprise (50,7%). Interrogé par le journal espagnol, lhomme daffaires nie cependant tout contact avec un quelconque groupe, assurant : «OHL n'est pas à vendre (...). Nous ne cherchons par d'autre partenaire».
«Si devait se concrétiser une alliance étroite entre Eiffage et OHL, les relations entre le groupe français et Sacyr entreraient de nouveau en crise», estime Cinco Dias. En effet, les deux entreprises s'affrontent depuis plusieurs mois à propos de la montée progressive de Sacyr au sein du groupe français, qui jusqu'ici refuse catégoriquement tout mariage avec l'espagnol.
Ces nouveaux contacts entre Eiffage et OHL interviennent alors que Juan Miguel Villar Mir, propriétaire dOHL, doit décider d'ici quelques semaines s'il lance une OPA sur 100% du capital d'OHL, comme l'y oblige la loi espagnole, dans la mesure où il contrôle désormais plus de 50% du capital de son entreprise (50,7%). Interrogé par le journal espagnol, lhomme daffaires nie cependant tout contact avec un quelconque groupe, assurant : «OHL n'est pas à vendre (...). Nous ne cherchons par d'autre partenaire».