L'Association de défense des actionnaires minoritaires (Adam) a saisi l'Autorité des marchés financiers (AMF). Elle souhaite que le groupe de BTP Sacyr lance une OPA sur le groupe de BTP français Eiffage.
«L'Adam a adressé lundi un courrier à l'AMF pour lui demander d'utiliser son pouvoir d'injonction en saisissant le président du tribunal de grande instance de Paris afin que soit ordonné à Sacyr et aux actionnaires ayant agi de concert avec cette société (...) de déposer un projet d'offre publique sur les actions d'Eiffage», souligne l'Adam dans un communiqué.
L'association réclame à l'AMF d'enjoindre Eiffage de «respecter l'égalité de traitement de ses actionnaires, la libre formation des prix et du jeu de la concurrence», et de «demander à Sacyr de respecter la réglementation en matière d'information».
Pour rappel, Sacyr et d'autres actionnaires espagnols sont montés au capital d'Eiffage à hauteur de plus d'un tiers. Pour Eiffage, ils auraient agi de concert et auraient donc dû informer les autorités boursières qu'ils dépassaient le tiers du capital, un seuil qui déclenche obligatoirement le dépôt d'une OPA sur le reste du capital.
La semaine dernière, Sacyr a annoncé son intention de vendre sa part dans le capital d'Eiffage à un groupe d'investisseurs français. En parallèle un juge a mis sous séquestre les comptes sur lesquels Sacyr détenait sa part dans Eiffage.
L'association réclame à l'AMF d'enjoindre Eiffage de «respecter l'égalité de traitement de ses actionnaires, la libre formation des prix et du jeu de la concurrence», et de «demander à Sacyr de respecter la réglementation en matière d'information».
Pour rappel, Sacyr et d'autres actionnaires espagnols sont montés au capital d'Eiffage à hauteur de plus d'un tiers. Pour Eiffage, ils auraient agi de concert et auraient donc dû informer les autorités boursières qu'ils dépassaient le tiers du capital, un seuil qui déclenche obligatoirement le dépôt d'une OPA sur le reste du capital.
La semaine dernière, Sacyr a annoncé son intention de vendre sa part dans le capital d'Eiffage à un groupe d'investisseurs français. En parallèle un juge a mis sous séquestre les comptes sur lesquels Sacyr détenait sa part dans Eiffage.