Lors de son assemblée générale, la direction du groupe français de BTP a tenté mercredi de mettre à distance Sacyr Vallehermoso. Eiffage prive ainsi l'Espagnol de près de 3% de ses droits de vote et ne lui accorde aucun administrateur à son conseil.
Eiffage repousse l'assaut de Sacyr dans son capital ! Dès mercredi matin, le PDG du groupe français de BTP, Jean-François Roverato, a déclaré en assemblée générale priver Sacyr Vallehermoso de près de 3% de ses droits de vote, ramenant sa part à 30,12%. Et ce, pour retard d'annonce de franchissement de seuil comme prévu par les statuts.
Eiffage reproche en effet à l'Espagnol de n'avoir annoncé que le 28 février le franchissement des seuils de 1, 2, 3 et 4% du capital alors qu'il les avait franchis les 21 décembre, 29 décembre, 5 janvier et 6 janvier. Or, d'après les statuts d'Eiffage, l'annonce doit s'effectuer après chacun des franchissements.
Par ailleurs, alors que Sacyr réclamait quatre postes au conseil en sa qualité de premier actionnaire, la majorité des actionnaires du groupe français de BTP Eiffage ont rejeté la demande du groupe espagnol Sacyr Vallehermoso.
Face à ces décisions, le groupe espagnol immobilier et de BTP Sacyr Vallehermoso a toutefois affirmé mercredi qu'il «continuera ses conversations» avec Eiffage. Et d'ajouter avoir «l'intention de jouer pleinement son rôle de premier actionnaire» du groupe français dont il détient 32,1% du capital.
Eiffage reproche en effet à l'Espagnol de n'avoir annoncé que le 28 février le franchissement des seuils de 1, 2, 3 et 4% du capital alors qu'il les avait franchis les 21 décembre, 29 décembre, 5 janvier et 6 janvier. Or, d'après les statuts d'Eiffage, l'annonce doit s'effectuer après chacun des franchissements.
Par ailleurs, alors que Sacyr réclamait quatre postes au conseil en sa qualité de premier actionnaire, la majorité des actionnaires du groupe français de BTP Eiffage ont rejeté la demande du groupe espagnol Sacyr Vallehermoso.
Face à ces décisions, le groupe espagnol immobilier et de BTP Sacyr Vallehermoso a toutefois affirmé mercredi qu'il «continuera ses conversations» avec Eiffage. Et d'ajouter avoir «l'intention de jouer pleinement son rôle de premier actionnaire» du groupe français dont il détient 32,1% du capital.