RÉSULTATS. La major a dévoilé des résultats en demi-teinte pour la première moitié de l'exercice 2024. L'international se porte mieux que le marché domestique, les concessions affichent un meilleur score que les travaux. Le groupe réfléchit à un changement de braquet face à cette nouvelle conjoncture.


"Ce qui est surtout remarquable sur ce 1er semestre 2024, ce sont nos taux de croissance très importants, quels que soient les métiers du groupe, dont la visibilité était déjà importante, mais dont la composante européenne sort désormais renforcée." À l'occasion de la présentation des résultats semestriels d'Eiffage, son président-directeur général, Benoît de Ruffray, est revenu sur l'évolution de l'activité des différentes branches de la major.

 

 

En cherchant à voir plutôt le verre à moitié plein, face à des chiffres en demi-teinte. Sur la première moitié de l'exercice 2024, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 11,09 milliards d'euros, en hausse de 6,3% par rapport à la même période un an plus tôt, mais un bénéfice net de 382 millions d'euros, en baisse de 2,6%. Le chiffre d'affaires du marché domestique s'est stabilisé à 5,61 milliards d'euros, tandis que celui de l'international a bondi de 18,4%, atteignant 3,63 milliards d'euros.

 

En attendant le redémarrage du bâtiment...

 

"Quarante pour cent de nos travaux sont désormais réalisés hors de France", indique Benoît de Ruffray. Un chiffre qui ne cesse de progresser depuis cinq ans. Globalement, "l'activité a continué et a battu son plein, mais les deux métiers en retrait sont le logement et la route".

 

En effet, et sans surprise, la major fait elle aussi les frais de
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