Eiffage vient de tenir en échec le groupe espagnol Sacyr qui pensait obtenir cinq sièges au conseil d’administration du groupe de BTP français. Après cette annonce validée mercredi par l’Assemblée générale d’Eiffage, Sacyr a fait savoir qu’il allait engager des «procédures judiciaires» pour contester la validité de ce résultat.
Sacyr, premier actionnaire d’Eiffage a décidé d’«engager toutes les procédures pour contester la validité de l’Assemblée». Cette décision intervient alors que le groupe de BTP espagnol n’a obtenu aucun des cinq sièges qu’il souhaitait décrocher au conseil d’administration d’Eiffage.
Selon le groupe espagnol «la décision du président d’Eiffage d’annuler les droits de 89 actionnaires au motif de leur commune nationalité démontrerait une action de concert illégale».
En effet, les 89 actionnaires espagnols du groupe Eiffage, qui représente 18% des droits de votes d’Eiffage, n’ont pas pu s’exprimer lors de l’Assemblée générale des actionnaires soupçonnés d’être de connivence avec Sacyr. De son côté, le Pdg d’Eiffage, Jean François Roverato a déclaré qu’un risque pénal «pesait» sur le groupe avant d’ajouter que «ce risque pénal était un risque personnel».
Le Pdg d'Eiffage cède la direction à son numéro deux
D’autre part, l’Assemblée générale a voté en faveur de la possibilité pour Eiffage d’émettre des bons de souscriptions d’actions (BSA) en cas d’offre publique d’achat (OPA), ce qui a pour effet de rendre plus difficile le succès d’une OPA. Presque toutes les autres résolutions présentées à l’assemblée, qui nécessitaient une majorité des deux tiers, n’ont pas été acceptées notamment celle sur les délais de déclaration de franchissement de l’augmentation de capital, l’émission de stock options et l’attribution d’actions gratuites.
Enfin, l’Assemblée générale a renouvelé le mandat d’administrateur du Pdg d’Eiffage qui s’est dit «très touché» et qui a remercié «l’assemblée de sa confiance». Il a également annoncé lors d’une conférence de presse qu’il cédait la direction générale à son numéro deux Benoît Heitz, avec deux mois d’avance sur le calendrier prévu.
Selon le groupe espagnol «la décision du président d’Eiffage d’annuler les droits de 89 actionnaires au motif de leur commune nationalité démontrerait une action de concert illégale».
En effet, les 89 actionnaires espagnols du groupe Eiffage, qui représente 18% des droits de votes d’Eiffage, n’ont pas pu s’exprimer lors de l’Assemblée générale des actionnaires soupçonnés d’être de connivence avec Sacyr. De son côté, le Pdg d’Eiffage, Jean François Roverato a déclaré qu’un risque pénal «pesait» sur le groupe avant d’ajouter que «ce risque pénal était un risque personnel».
Le Pdg d'Eiffage cède la direction à son numéro deux
D’autre part, l’Assemblée générale a voté en faveur de la possibilité pour Eiffage d’émettre des bons de souscriptions d’actions (BSA) en cas d’offre publique d’achat (OPA), ce qui a pour effet de rendre plus difficile le succès d’une OPA. Presque toutes les autres résolutions présentées à l’assemblée, qui nécessitaient une majorité des deux tiers, n’ont pas été acceptées notamment celle sur les délais de déclaration de franchissement de l’augmentation de capital, l’émission de stock options et l’attribution d’actions gratuites.
Enfin, l’Assemblée générale a renouvelé le mandat d’administrateur du Pdg d’Eiffage qui s’est dit «très touché» et qui a remercié «l’assemblée de sa confiance». Il a également annoncé lors d’une conférence de presse qu’il cédait la direction générale à son numéro deux Benoît Heitz, avec deux mois d’avance sur le calendrier prévu.
Baisse de la rémunération du Pdg d’Eiffage de 20% en 2007
Lors de l’Assemblée générale, Jean-François Roverato, a déclaré que sa rémunération 2007 sera inférieure de 20% par rapport à celle 2006. Selon le rapport annuel 2006, il a touché 1,81 million d’euros de salaire en 2006. Il a également affirmé qu’«il n’y a pas de parachute doré», ni de «prime d’entrée» chez Eiffage. Le Pdg est également revenu sur les 195.000 actions gratuites qui lui ont été données par le conseil d’administration en déclarant que «c’était les premières qui lui sont faites» avant d’ajouter : «en considération des 20 ans pendant lesquels j’ai dirigé l’entreprise, il était légitime de m’attribuer 75.000 puis 120.000 actions».
Lors de l’Assemblée générale, Jean-François Roverato, a déclaré que sa rémunération 2007 sera inférieure de 20% par rapport à celle 2006. Selon le rapport annuel 2006, il a touché 1,81 million d’euros de salaire en 2006. Il a également affirmé qu’«il n’y a pas de parachute doré», ni de «prime d’entrée» chez Eiffage. Le Pdg est également revenu sur les 195.000 actions gratuites qui lui ont été données par le conseil d’administration en déclarant que «c’était les premières qui lui sont faites» avant d’ajouter : «en considération des 20 ans pendant lesquels j’ai dirigé l’entreprise, il était légitime de m’attribuer 75.000 puis 120.000 actions».
