Le groupe français de construction Eiffage dispose d'un carnet de commandes très étoffé, qui lui permet d'envisager l'avenir de manière "raisonnablement sereine". Son Pdg, Jean-François Roverato, prévoit d'ailleurs de se développer en Europe du sud et de l'est par croissance externe. Un rachat en Pologne est déjà prévu.
A l'occasion de la présentation des résultats semestriels de son groupe, Jean-François Roverato a indiqué que le volume de commandes de son groupe, comptabilisé au début du second semestre, "est le plus important jamais enregistré" avec 5,5 milliards d'euros de contrats dont plusieurs commandes sur le long terme. Ces contrats concernent en majorité la construction avec 4 milliards d'euros de travaux prévus dans cette activité.
Au cours des six premiers mois de l'année, Eiffage a dégagé un résultat net de 30 millions d'euros contre 10 millions d'euros l'an dernier à la même époque. Pour 2001, il s'attend à un résultat en progression par rapport à celui de l'an dernier (103 millions d'euros).
Concernant l'amélioration du résultat d'exploitation, M. Roverato prévoit d'atteindre son objectif d'une progression de 30% sur deux ans (2001-2002) de ce résultat. Au cours du premier semestre, le résultat d'exploitation s'est déjà fortement amélioré s'inscrivant à 49 millions d'euros contre 25 millions d'euros sur le premier semestre de 2000.
Parmi les axes stratégiques, à l'instar des autres géants du BTP, Eiffage a rappelé sa volonté de développer le pôle concession qui vient de s'enrichir de deux contrats d'importance, le projet Norscut au Portugal (autoroute nord-sud) et l'attribution de la construction et conception du viaduc de Millau (France).
La poursuite de la croissance externe pour Forclum, filiale électricité, est également à l'ordre du jour (30 millions d'euros ont été investis ces derniers mois pour acquérir une dizaine de sociétés) ainsi que le développement de l'activité routière représentée par sa filiale Appia. Ainsi, Jean-François Roverato s'est déclaré intéressé par des acquisitions en Europe du sud notamment des sociétés électriques en Espagne et par des projets d'implantation en Europe de l'est. Un accord avec une société polonaise, spécialisée dans la construction et l'environnement, doit d'ailleurs être bientôt annoncé qui "apporterait un volume d'affaires de 200 millions d'euros", a indiqué le PDG d'Eiffage.
Dans la formation du résultat net semestriel, le pôle construction a contribué à hauteur de 24 millions d'euros, les routes ont pesé pour 1 million d'euros, l'électricité a apporté 12 millions d'euros et les concessions 13 millions d'euros.
Enfin rappelons qu'Eiffage vit actuellement un période d'incertitude concernant l'évolution de son actionnariat après le débouclage de son RES (rachat d'entreprise par ses salariés) cet été. A ce sujet, M. Roverato a rappelé que BNP Paribas qui détient un tiers du capital est appelé théoriquement à se désengager.
Interrogé sur des intérêts manifestés par des groupes envers son entreprise désormais facilement "opéable", M. Roverato a indiqué "n'avoir reçu aucune offre pour le moment".
Au cours des six premiers mois de l'année, Eiffage a dégagé un résultat net de 30 millions d'euros contre 10 millions d'euros l'an dernier à la même époque. Pour 2001, il s'attend à un résultat en progression par rapport à celui de l'an dernier (103 millions d'euros).
Concernant l'amélioration du résultat d'exploitation, M. Roverato prévoit d'atteindre son objectif d'une progression de 30% sur deux ans (2001-2002) de ce résultat. Au cours du premier semestre, le résultat d'exploitation s'est déjà fortement amélioré s'inscrivant à 49 millions d'euros contre 25 millions d'euros sur le premier semestre de 2000.
Parmi les axes stratégiques, à l'instar des autres géants du BTP, Eiffage a rappelé sa volonté de développer le pôle concession qui vient de s'enrichir de deux contrats d'importance, le projet Norscut au Portugal (autoroute nord-sud) et l'attribution de la construction et conception du viaduc de Millau (France).
La poursuite de la croissance externe pour Forclum, filiale électricité, est également à l'ordre du jour (30 millions d'euros ont été investis ces derniers mois pour acquérir une dizaine de sociétés) ainsi que le développement de l'activité routière représentée par sa filiale Appia. Ainsi, Jean-François Roverato s'est déclaré intéressé par des acquisitions en Europe du sud notamment des sociétés électriques en Espagne et par des projets d'implantation en Europe de l'est. Un accord avec une société polonaise, spécialisée dans la construction et l'environnement, doit d'ailleurs être bientôt annoncé qui "apporterait un volume d'affaires de 200 millions d'euros", a indiqué le PDG d'Eiffage.
Dans la formation du résultat net semestriel, le pôle construction a contribué à hauteur de 24 millions d'euros, les routes ont pesé pour 1 million d'euros, l'électricité a apporté 12 millions d'euros et les concessions 13 millions d'euros.
Enfin rappelons qu'Eiffage vit actuellement un période d'incertitude concernant l'évolution de son actionnariat après le débouclage de son RES (rachat d'entreprise par ses salariés) cet été. A ce sujet, M. Roverato a rappelé que BNP Paribas qui détient un tiers du capital est appelé théoriquement à se désengager.
Interrogé sur des intérêts manifestés par des groupes envers son entreprise désormais facilement "opéable", M. Roverato a indiqué "n'avoir reçu aucune offre pour le moment".