Le groupe de BTP, qui dispose pourtant d'un chèque d'un milliard d'euros prêt à l'emploi pour effectuer un rachat, est en train de finaliser plusieurs acquisitions d'un montant unitaire de quelques dizaines de millions d'euros.

Eiffage fera en 2005 plusieurs acquisitions d'un montant unitaire de quelques dizaines de millions d'euros qui seront finalisées dans les semaines à venir, a déclaré jeudi à l'AFP son Pdg, Jean-François Roverato.
"Nous n'avons aucune négociation pour un montant de 100 millions d'euros. Nous n'avons pas de discussions sur Cegelec ou une autre cible importante", a-t-il également précisé. "Nous sommes intéressés par des perspectives de croissance en Europe. C'est évidemment l'occasion qui fait le larron et nous serons candidats à l'acquisition de ce qui se vendra, en Europe du nord en particulier", a-t-il dit.

"Nous avons plusieurs projets à Cracovie, nous venons de traiter des parkings à Milan, etc. Nous envisageons donc une croissance organique en France et hors de France", a-t-il résumé.
M. Roverato a réaffirmé qu'il ne porterait un intérêt à la Sanef (Société des autoroutes du Nord et de l'Est de la France) que si Eiffage se voyait proposer des responsabilités opérationnelles.
"Si nous avons la possibilité de partager une stratégie industrielle avec la Sanef, pourquoi pas. S'il s'agit de mendier un siège d'administrateur avec l'idée d'approuver toutes les décisions, cela ne nous intéresse pas", a-t-il expliqué.

Le groupe n'a pas aujourd'hui de projets d'envergure en Italie tandis qu'il mise sur un "retour à l'équilibre" en Pologne en 2005 et sur "un avenir confiant" dans ce même pays en 2006.

Enfin, le Pdg a rappelé que le groupe disposait toujours d'un chèque d'un milliard d'euros prêt à l'emploi. "Nous avons 7 ans pour procéder à une acquisition de l'ordre du milliard", a dit M. Roverato.

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