Les actionnaires d'Eiffage viennent de mettre fin au RES (rachat d'entreprise par ses salariés) exposant ainsi le numéro trois français du BTP à une offensive de groupes concurrents.
A l'ocacsion d'une assemblée générale, les actionnaires du groupe Eiffage ont approuvé mardi 26 juin le débouclage de l'opération de RES conduisant à la fusion-absorption par Eiffage de la Financière SAE-Fougerolle, ancien holding de contrôle du groupe.Prévue depuis février, cette opération de fusion-absorption a mis un terme au RES qui avait accompagné le développement du groupe depuis 10 ans, a indiqué Eiffage.
A l'issue de ce " débouclage ", le flottant est porté à 36%, le groupe BNP-Paribas reste actionnaire à hauteur de 29,5%, les salariés détiennent 23% et TotalFinaElf, autre actionnaire extérieur significatif, 6,1%.
La décision prise mardi par les actionnaires va désormais rendre le groupe "opéable" et des rumeurs ont déjà circulé, notamment au sujet d'un intérêt manifesté par le groupe de BTP suédois Skanska. Cette opération "n'est pas sans risque et nous expose à une offensive", a reconnu la semaine dernière Jean-François Roverato, président du groupe, dans un entretien au Journal des Finances.
A l'issue de ce " débouclage ", le flottant est porté à 36%, le groupe BNP-Paribas reste actionnaire à hauteur de 29,5%, les salariés détiennent 23% et TotalFinaElf, autre actionnaire extérieur significatif, 6,1%.
La décision prise mardi par les actionnaires va désormais rendre le groupe "opéable" et des rumeurs ont déjà circulé, notamment au sujet d'un intérêt manifesté par le groupe de BTP suédois Skanska. Cette opération "n'est pas sans risque et nous expose à une offensive", a reconnu la semaine dernière Jean-François Roverato, président du groupe, dans un entretien au Journal des Finances.