Le groupe français de BTP Eiffage vient d'annoncer avoir réalisé au premier semestre un bénéfice net de 43 millions d'euros, en baisse de 38,5% par rapport à la même période de 2010. Son carnet de commandes affiche, en revanche, une hausse de 5% au 30 juin sur un an.
Eiffage a annoncé avoir réalisé au 1er semestre un bénéfice net de 43 millions d'euros, en baisse de 38,5% par rapport à la même période de 2010. Le groupe français de BTP a également affiché un carnet de commandes en hausse de 5% au 30 juin sur un an. Ce dernier, qui représente 11,7 mois d'activité, conforte la prévision du chiffre d'affaires pour 2011 à 13,7 milliards d'euros, mais n'intègre pas le contrat de 25 ans pour la LGV Bretagne-Pays de la Loire (Le Mans-Rennes), dont Eiffage est chargé, depuis le 28 juillet, du financement, conception, construction et maintenance.
Quant à son résultat opérationnel courant, il progresse de 9,5% à 451 millions au premier semestre, grâce à la forte augmentation de la marge des concessions, principalement des autoroutes. Ainsi, dans le secteur de la construction, la croissance de l'activité observée lors de ce 1er semestre devrait se poursuivre, tout comme dans le métal. Mais cette croissance devrait être plus contrastée dans les travaux publics jusqu'au démarrage des travaux du chantier de la LGV Bretagne-Pays de la Loire.
Dans le domaine des grands projets, les travaux du grand stade de Lille, prévus pour se terminer à l'été 2012, avancent à un rythme soutenu, mais la possibilité que sa construction ne puisse être terminée comme prévu est «une chance qui est non-nulle», a déclaré jeudi dernier, Pierre Berger, le directeur général du groupe de BTP Eiffage, en charge de la construction et de l'exploitation du stade. Selon ce dernier, le possible retard résulterait des conséquences des nouvelles normes parasismiques décidées par l'Etat français et entrées en vigueur le 1er mai.
Enfin, dans le litige concernant le Centre hospitalier sud-francilien (CHSF) à Evry et Corbeil-Essonnes (Essonne), le groupe de BTP vient de plaider pour trouver une «solution à l'amiable» concernant la discorde financière sur la construction de ce Centre hospitalier. Eiffage réclame, en effet, depuis plusieurs mois, plus de 100 millions d'euros supplémentaires pour les modifications de travaux qui lui ont été ordonnés pour cet établissement ultra-moderne, et dont l'ouverture est prévue désormais début 2012.
