Après plusieurs années d'investissements discrets, le groupe Eiffage affiche désormais ses ambitions de conquête dans les pays émergents de l'Est, tout en visant une marge de 3% en 2002.
Le président d'Eiffage, Jean-François Roverato, s'est déclaré jeudi "en position très confortable pour réaliser des opérations de croissance externe", en commentant les résultats 2001. Le groupe a réalisé un résultat net de 152 millions d'euros (+47%) et un chiffre d'affaires de 6,4 milliards d'euros.
La marge du groupe s'est élevée à 2,3% contre 1,5% en 2000, a-t-il ajouté, s'estimant "confiant" en un objectif de 3% cette année.
En 2001, le résultat net comprenait 27 M EUR liés à l'impôt différé actif (IDA), élément non récurrent correspondant à des économies d'impôts à venir. Pour 2002, M. Roverato espère maintenir le résultat net au niveau de 2001, mais sans la prise en compte de l'IDA.
"Nous allons nous réendetter modérément", a-t-il poursuivi, rappelant que l'endettement du groupe était actuellement nul, face à des fonds propres de 810 M EUR.
Parmi les cibles, Eiffage espère monter en puissance dans l'entreprise de BTP polonaise Mittex, dont il détient déjà 20% du capital, afin d'"atteindre une situation de contrôle".
Eiffage prévoit également de poursuivre son développement dans d'autres pays émergents, notamment de l'ancien bloc de l'est, et d'accroître sa présence au Portugal où le groupe est déjà présent via des constructions autoroutières.
L'an dernier, Eiffage a repris une politique d'investissement après plusieurs années de prudence consécutives aux lourdes pertes en 1996 dans l'immobilier. Plusieurs opérations ont été menées dans les travaux électriques, via sa filiale Forclum (14 entreprises ont été acquises), et dans les routes via son autre filiale, Appia.
"En 2001 nous avons multiplié par deux les investissements à 217 M EUR, dont 90 M EUR en croissance externe", a indiqué M. Roverato, qui a notamment cité l'achat de Générale Routière, qui lui donne une place de tout premier rang dans le secteur routier.
Le résultat d'exploitation du groupe s'est élevé à 203 M EUR (+18%), dont 75 M EUR proviennent de la filiale Eiffage Construction, 62 M EUR de Appia, 52 M EUR de Forclum et 14 M EUR de Eiffel et Holding.
Eiffage, une des rares sociétés du BTP à admettre être toujours présente dans la construction, réalise environ un tiers de son activité dans le bâtiment, 25% dans la route, 16% dans l'électricité, 18% dans le génie civil et entre 8 et 6% dans l'immobilier.
"L'objectif est de réduire la voilure dans l'immobilier, car nous ne pouvons tout mener de front", a indiqué M. Roverato. Eiffage a remporté un contrat de 300 millions d'euros pour le viaduc de Millau, qui va mobiliser pendant trois ans d'importants investissements.
Le pôle électricité est en revanche toujours appelé à croître car il dégage les meilleures marges (5% escomptée contre 3% dans les autres métiers).
Quant à l'actionnariat du groupe, après le débouclage du RES (rachat d'entreprise par ses salariés) cet été qui rend Eiffage "opéable", M. Roverato a indiqué "n'avoir pas été débordé par les propositions d'achats".
La marge du groupe s'est élevée à 2,3% contre 1,5% en 2000, a-t-il ajouté, s'estimant "confiant" en un objectif de 3% cette année.
En 2001, le résultat net comprenait 27 M EUR liés à l'impôt différé actif (IDA), élément non récurrent correspondant à des économies d'impôts à venir. Pour 2002, M. Roverato espère maintenir le résultat net au niveau de 2001, mais sans la prise en compte de l'IDA.
"Nous allons nous réendetter modérément", a-t-il poursuivi, rappelant que l'endettement du groupe était actuellement nul, face à des fonds propres de 810 M EUR.
Parmi les cibles, Eiffage espère monter en puissance dans l'entreprise de BTP polonaise Mittex, dont il détient déjà 20% du capital, afin d'"atteindre une situation de contrôle".
Eiffage prévoit également de poursuivre son développement dans d'autres pays émergents, notamment de l'ancien bloc de l'est, et d'accroître sa présence au Portugal où le groupe est déjà présent via des constructions autoroutières.
L'an dernier, Eiffage a repris une politique d'investissement après plusieurs années de prudence consécutives aux lourdes pertes en 1996 dans l'immobilier. Plusieurs opérations ont été menées dans les travaux électriques, via sa filiale Forclum (14 entreprises ont été acquises), et dans les routes via son autre filiale, Appia.
"En 2001 nous avons multiplié par deux les investissements à 217 M EUR, dont 90 M EUR en croissance externe", a indiqué M. Roverato, qui a notamment cité l'achat de Générale Routière, qui lui donne une place de tout premier rang dans le secteur routier.
Le résultat d'exploitation du groupe s'est élevé à 203 M EUR (+18%), dont 75 M EUR proviennent de la filiale Eiffage Construction, 62 M EUR de Appia, 52 M EUR de Forclum et 14 M EUR de Eiffel et Holding.
Eiffage, une des rares sociétés du BTP à admettre être toujours présente dans la construction, réalise environ un tiers de son activité dans le bâtiment, 25% dans la route, 16% dans l'électricité, 18% dans le génie civil et entre 8 et 6% dans l'immobilier.
"L'objectif est de réduire la voilure dans l'immobilier, car nous ne pouvons tout mener de front", a indiqué M. Roverato. Eiffage a remporté un contrat de 300 millions d'euros pour le viaduc de Millau, qui va mobiliser pendant trois ans d'importants investissements.
Le pôle électricité est en revanche toujours appelé à croître car il dégage les meilleures marges (5% escomptée contre 3% dans les autres métiers).
Quant à l'actionnariat du groupe, après le débouclage du RES (rachat d'entreprise par ses salariés) cet été qui rend Eiffage "opéable", M. Roverato a indiqué "n'avoir pas été débordé par les propositions d'achats".