RELIGIEUX. A Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine), une église dont la première pierre avait été posée en 1934, n'avait jamais été achevée. C'est aujourd'hui le cas, avec la contribution de l'agence d'architecture Archi DS.
Imaginée par l'architecte Alfred Nasousky, l'église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours a été consacrée en 1936, dans un état d'inachèvement pour ce qui est de la façade - la seconde guerre mondiale ayant interrompu les projets de travaux. La touche finale vient d'être apportée, avec la réalisation par l'agence d'architecture Archi DS d'un "accueil accessible depuis le parvis, un narthex, une chapelle de semaine à l'entrée de l'église, des salles de réunion". Mais surtout la transformation de la façade, de manière à la rendre plus vitrée "pour jouer sur la transparence, avec une grande porte surmontée d'une représentation de Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours et entourée de deux nouveaux accès", nous informe un dossier de presse diffusé par la société Cibetec, impliquée dans l'opération. "Ce projet prévoyait une façade combinant un immense bas relief inversé en béton blanc poli encadré d'une verrière."
Découvrez dans les pages suivantes le projets en images.
Ouvrir l'édifice sur l'extérieur
"Le projet de recomposition de la façade offre une chance d'ouvrir
l'édifice sur l'extérieur et de lui donner le caractère d'accueil
souhaité par la paroisse", explique l'architecte Aude Daniault. "Le but était d'affirmer l'intervention contemporaine tout en harmonie avec l'existant."
l'édifice sur l'extérieur et de lui donner le caractère d'accueil
souhaité par la paroisse", explique l'architecte Aude Daniault. "Le but était d'affirmer l'intervention contemporaine tout en harmonie avec l'existant."
Mise en place du moule
Ce visuel montre la mise en place du moule pour la partie supérieure du bas-relief inversé. "La pièce haute a fait l'objet d'un polissage mixte (machine et main) et la pièce basse a été entièrement polie manuellement. Les parties creuses ont été laissées brutes."
Un bas-relief monumental
Le panneau inférieur a été poli manuellement.
Le bas-relief monumental est constitué de deux pièces encadrées d'une verrière à caissons. Deux moules spécifiques dans lesquels "un
mélange de béton de poudre de marbre de carrare et de ciment blanc Calcia (Cruas CEM I52,5N CP2 NF) a été coulé". La partie haute mesure 7 m x 3,70 m et la partie basse mesure 5 m x 3,70 m. pour un poids respectif de 8,5 T et de 7,5 T.
Polissage mécanique
Cette photo montre le panneau supérieur en phase de polissage mécanique.
L'architecte a choisi le béton poli comme une "évocation de la blancheur de la Vierge immaculée et un matériau de qualité pour le caractère éternel".
Une image "simple et concrète"
"Une Image simple et concrète, grande mais douce qui interpelle les chrétiens" : c'était ce à quoi souhaitait aboutir l'architecte Aude
Daniault. Le bas relief représentant la Vierge et l'Enfant est censé faire écho à l'icône datant du XIVème siècle présente dans l'église.
Daniault. Le bas relief représentant la Vierge et l'Enfant est censé faire écho à l'icône datant du XIVème siècle présente dans l'église.
Fiche technique
Maître d'ouvrage : Association diocésaine de Nanterre
Maître d'œuvre : Archi DS
Parement : Cibetec
Montant des travaux : 900.000 €HT
Surface de l'opération : 265 m² SP
Mission : Mission complète
Maître d'œuvre : Archi DS
Parement : Cibetec
Montant des travaux : 900.000 €HT
Surface de l'opération : 265 m² SP
Mission : Mission complète
La façade de l'église dans son état précédent :
