Négligence, problème de réglementation' deux jours après la chute du toit de la patinoire de Bad Reichenbach en Bavière (sud de l'Allemagne), l'heure est à la recherche des responsabilités !
Alors que le dernier bilan fait état de 15 morts et de 34 blessés, dont 13 personnes toujours hospitalisées mercredi, les experts planchent sur les causes exactes de cet effondrement. Et de soulever de nombreuses questions relatives à la qualité de la construction et des lacunes dans le droit allemand relatif au bâtiment.
Si le poids de la neige fraîchement tombée sur le sud de l'Allemagne est évoqué comme cause possible de l'effondrement du toit, des experts en bâtiment n'excluent pas des défauts dans la construction du bâtiment. Et ouvrent le débat sur une modification des réglementations en vigueur dans le secteur.
Tandis que certains somment les communes à procéder davantage à des contrôles réguliers indépendants des grands bâtiments publics, d'autres font valoir une expertise commandée en 2002 par un groupe politique au conseil municipal, qui concluait à la rénovation urgente de la charpente en bois de la patinoire municipale construite en 1971. Mais selon le maire de la commune Wolfgang Heitmeier, «le toit n'avait pas besoin d'être rénové d'urgence». Et de répéter que le plan de rénovation existant ne concernait que l'équipement technique du bâtiment et non pas sa structure.
Selon les services météorologiques, au moment de l'accident, au moins 180 tonnes de neige s'étaient accumulées sur la toiture. « Je trouve compréhensible que tous cherchent à savoir qui porte la responsabilité, a affirmé le maire de la commune. Mais je crois qu'il est nécessaire de voir ce que sont les faits et de pouvoir terminer les opérations» de déblaiement auparavant.
Selon lui, la couche de neige mesurée avant la tragédie se trouvait «en-dessous de ce qui est considéré comme la limite» et il n'y avait pas de «raisons suffisantes» pour fermer la patinoire au public.
Et si l'équipe locale juniors de hockey sur glace avait annulé par précaution son entraînement dans la patinoire une demi-heure environ avant la catastrophe, «il s'agissait pour nous (...) de ne pas dépasser les limites de sécurité», indique Wolfgang Heitmeier.
De son côté, la police criminelle a déjà mis de côté des gros débris de la structure dans le cadre de l'enquête ouverte mardi par le Parquet de Traunstein (sud) pour «homicide par imprudence». Affaire à suivre...
Si le poids de la neige fraîchement tombée sur le sud de l'Allemagne est évoqué comme cause possible de l'effondrement du toit, des experts en bâtiment n'excluent pas des défauts dans la construction du bâtiment. Et ouvrent le débat sur une modification des réglementations en vigueur dans le secteur.
Tandis que certains somment les communes à procéder davantage à des contrôles réguliers indépendants des grands bâtiments publics, d'autres font valoir une expertise commandée en 2002 par un groupe politique au conseil municipal, qui concluait à la rénovation urgente de la charpente en bois de la patinoire municipale construite en 1971. Mais selon le maire de la commune Wolfgang Heitmeier, «le toit n'avait pas besoin d'être rénové d'urgence». Et de répéter que le plan de rénovation existant ne concernait que l'équipement technique du bâtiment et non pas sa structure.
Selon les services météorologiques, au moment de l'accident, au moins 180 tonnes de neige s'étaient accumulées sur la toiture. « Je trouve compréhensible que tous cherchent à savoir qui porte la responsabilité, a affirmé le maire de la commune. Mais je crois qu'il est nécessaire de voir ce que sont les faits et de pouvoir terminer les opérations» de déblaiement auparavant.
Selon lui, la couche de neige mesurée avant la tragédie se trouvait «en-dessous de ce qui est considéré comme la limite» et il n'y avait pas de «raisons suffisantes» pour fermer la patinoire au public.
Et si l'équipe locale juniors de hockey sur glace avait annulé par précaution son entraînement dans la patinoire une demi-heure environ avant la catastrophe, «il s'agissait pour nous (...) de ne pas dépasser les limites de sécurité», indique Wolfgang Heitmeier.
De son côté, la police criminelle a déjà mis de côté des gros débris de la structure dans le cadre de l'enquête ouverte mardi par le Parquet de Traunstein (sud) pour «homicide par imprudence». Affaire à suivre...