L'énergéticien français sortira de l'indice boursier CAC 40 le 21 décembre prochain, dix ans après son introduction en Bourse. Le titre a connu une forte perte de valeur depuis le début de l'année, contrairement aux autres entreprises dont la cotation a plutôt augmenté.
EDF va quitter l'indice CAC 40 à la fin du mois de décembre prochain, et sera remplacé par la foncière Klépierre. Euronext, qui gère différents indices boursiers grâce à un conseil scientifique, procède régulièrement à des ajustements. Au mois de mars 2015 déjà, un autre poids lourd de l'économie française, le constructeur automobile PSA Peugeot Citroën était venu remplacer le spécialiste des puces électroniques Gemalto.
La sortie de l'énergéticien français marque la fin d'une présence ininterrompue depuis 10 ans au sein du groupe des 40 premières entreprises de l'économie nationale. La conséquence d'une année difficile puisque le titre EDF affiche une perte de -42 % depuis le 1er janvier 2015, alors que l'indice boursier connaît, lui, une tendance haussière de +11 %. Rappelons que l'entreprise pèse plus de 24 Mrds € de capitalisation boursière et qu'il constitue l'un des actifs les plus importants de l'Etat, actionnaire à plus de 84 %.
EDF Invest chargé de gérer des milliards d'investissements immobiliers
EDF Invest, la branche d'investissement en immobilier et infrastructures du groupe, s'allie à Eiffage Construction et Eiffage Immobilier, ainsi qu'à AG Real Estate, pour acquérir, rénover et restructurer des actifs à Paris et en Île-de-France. Les différents partenaires déclarent apporter des compétences complémentaires.
Eiffage Immobilier effectuera par exemple les missions de pilotage pour le compte de ses alliés. AG Real Estate agira comme développeur et investisseur en amont de la chaîne de valeur, tandis qu'EDF Invest souhaite inscrire ses investissements dans une stratégie patrimoniale au long terme. L'objectif de cette filiale de l'énergéticien est de gérer plus de 5 Mrds € d'investissements non cotés, ceci afin de couvrir les dépenses futures du démantèlement des centrales nucléaires françaises lorsqu'elles arriveront en fin de vie. En France, EDF Invest a déjà investi dans le "Campus Cristal" (Gennevilliers), à Lyon Gerland ou dans le "Smart Side" entre Clichy, Saint-Ouen et le 17e arrondissement parisien.