Après deux mois de bataille boursière pour le rachat de Montedison, EDF s'allie avec Fiat pour lancer une OPA sur le conglomérat italien. Le but étant pour EDF la prise de contrôle d'Edison - la filiale énergie de Montedison - deuxième producteur italien d'électricité.
Le constructeur automobile Fiat et EDF ont lancé lundi 2 juillet une OPA hostile de 4,95 milliards d'euros sur le conglomérat industriel Montedison via Italenergia, la holding créée pour l'occasion et détenue à 40% par Fiat et 18% par le géant français de l'électricité. Le but de cette opération est de prendre le contrôle de la principale compagnie d'électricité privée italienne, Edison, et concurrencer ainsi Enel, l'ancien monopole détenu encore à 65% par l'Etat italien et qui doit céder 25% de sa capacité installée au nom de la libéralisation du marché.
Vis à vis de l'opinion publique italienne, la prédominance de Fiat dans Italenergia permet à EDF, qui avait suscité l'ire des autorités italiennes et européennes en révélant sa montée en puissance dans Montedison à hauteur de 20%, de rester relativement en retrait et de présenter l'affaire comme une "solution italienne".
En fait, étant la seule société d'électricité dans le groupe de raiders (ndlr : Fiat, EDF, l'homme d'affaires Romain Zaleski, et trois banques actionnaires de Montedison participent à cette OPA), le monopole d'Etat français jouera probablement un rôle prédominant au sein de la direction projette l'agence Reuters.
Créée en 1881, Edison est l'une des plus anciennes compagnies d'électricité au monde. D'après le journal Les Echos, elle possède 36 centrales (22 hydrocarbuers et 14 thermiques), 7 fermes éoliennes et est également présente dans le gaz naturel vis Edison Gas.
Face cette offensive surprise, Montedison qui possède des participations dans de nombreux secteurs (beaucoup trop d'après un bon nombre d'observateurs) a réagi en annonçant la vente d'actifs dans l'assurance et le papier pour 1,14 milliard d'euros au total. Ces cession devraient permettre à Montedison d'être en position de répondre à cette OPA inamicale.
Vis à vis de l'opinion publique italienne, la prédominance de Fiat dans Italenergia permet à EDF, qui avait suscité l'ire des autorités italiennes et européennes en révélant sa montée en puissance dans Montedison à hauteur de 20%, de rester relativement en retrait et de présenter l'affaire comme une "solution italienne".
En fait, étant la seule société d'électricité dans le groupe de raiders (ndlr : Fiat, EDF, l'homme d'affaires Romain Zaleski, et trois banques actionnaires de Montedison participent à cette OPA), le monopole d'Etat français jouera probablement un rôle prédominant au sein de la direction projette l'agence Reuters.
Créée en 1881, Edison est l'une des plus anciennes compagnies d'électricité au monde. D'après le journal Les Echos, elle possède 36 centrales (22 hydrocarbuers et 14 thermiques), 7 fermes éoliennes et est également présente dans le gaz naturel vis Edison Gas.
Face cette offensive surprise, Montedison qui possède des participations dans de nombreux secteurs (beaucoup trop d'après un bon nombre d'observateurs) a réagi en annonçant la vente d'actifs dans l'assurance et le papier pour 1,14 milliard d'euros au total. Ces cession devraient permettre à Montedison d'être en position de répondre à cette OPA inamicale.