Lors de son discours de politique générale devant l'Assemblée nationale, Jean-Pierre Raffarin a mis fin à un vieux tabou en annonçant l'"ouverture progressive" du capital d'EDF et de GDF, tout en maintenant les deux fleurons de l'industrie nationale dans le secteur public.
"Dans le domaine de l'énergie, notre pays dispose de deux grandes entreprises de réputation mondiale", a déclaré M. Raffarin devant les députés français, sans nommer EDF (Electricité de France) et GDF (Gaz de France). "Leur forme juridique sera modifiée pour permettre une ouverture progressive de leur capital, tout en demeurant dans le secteur public", a déclaré M. Raffarin.
Pour le Premier ministre, EDF et GDF "doivent être dotées des mêmes armes que leurs concurrents européens pour tirer pleinement profit du marché européen de l'énergie et promouvoir leur projet industriel et leur projet social".
"Ces évolutions feront bien sûr l'objet d'une consultation préalable avec, en particulier les agents de ces entreprises et leurs représentants. Le statut du personnel actuel sera maintenu et le système spécifique de retraite recevra les garanties nécessaires", a-t-il assuré.
L'objectif est de pouvoir "nouer des alliances et développer leur stratégie en Europe et dans le monde", mais elles devront "respecter les exigences du service public".
Tempête boursière oblige, le Premier ministre ne s'est pas engagé sur un calendrier.
Pour le Premier ministre, EDF et GDF "doivent être dotées des mêmes armes que leurs concurrents européens pour tirer pleinement profit du marché européen de l'énergie et promouvoir leur projet industriel et leur projet social".
"Ces évolutions feront bien sûr l'objet d'une consultation préalable avec, en particulier les agents de ces entreprises et leurs représentants. Le statut du personnel actuel sera maintenu et le système spécifique de retraite recevra les garanties nécessaires", a-t-il assuré.
L'objectif est de pouvoir "nouer des alliances et développer leur stratégie en Europe et dans le monde", mais elles devront "respecter les exigences du service public".
Tempête boursière oblige, le Premier ministre ne s'est pas engagé sur un calendrier.