Les deux «établissements publics à caractère industriel et commercial» - qui resteront deux sociétés distinctes -ont un an pour devenir de banales «sociétés anonymes» en vue dune ouverture de leur capital.
Le gouvernement français a confirmé mardi son intention de transformer le statut d'EDF et de Gaz de France avant 2005. Dans un communiqué diffusé à l'issue d'une rencontre entre le ministre des Finances Francis Mer et la ministre déléguée à l'Industrie Nicole Fontaine, Bercy a également réaffirmé son opposition à toute fusion entre EDF et GDF.
"Soucieux d'éviter un immobilisme qui condamnerait les entreprises à un déclin inévitable, les ministres ont confirmé l'intention du gouvernement de donner à EDF et GDF, actuellement établissements publics, une forme juridique de droit commun, avant le 1er janvier 2005" précise le communiqué diffusé par Bercy.
Le ministère des Finances a également rappelé trois autres "principes fondamentaux" qui doivent présider au développement d'EDF et de GDF : la pérennisation du service commun EDF-GDF, la poursuite du développement des entreprises en Europe et le développement d'activités nouvelles en France, notamment dans le domaine des services énergétiques.
En annonçant cette décision, le gouvernement français répond aux souhaits des deux dirigeants tout en se pliant à une exigence récurrente de Bruxelles : la fin de la garantie d'Etat dont bénéficient les deux entreprise et qui leur permettent d'avoir un accès privilégié au marché des capitaux.
Le commissaire européen à la Concurrence, Mario Monti, devrait d'ailleurs réclamer le remboursement par EDF à l'Etat français de près d'un milliard d'euros pour avantages fiscaux indus.
"Soucieux d'éviter un immobilisme qui condamnerait les entreprises à un déclin inévitable, les ministres ont confirmé l'intention du gouvernement de donner à EDF et GDF, actuellement établissements publics, une forme juridique de droit commun, avant le 1er janvier 2005" précise le communiqué diffusé par Bercy.
Le ministère des Finances a également rappelé trois autres "principes fondamentaux" qui doivent présider au développement d'EDF et de GDF : la pérennisation du service commun EDF-GDF, la poursuite du développement des entreprises en Europe et le développement d'activités nouvelles en France, notamment dans le domaine des services énergétiques.
En annonçant cette décision, le gouvernement français répond aux souhaits des deux dirigeants tout en se pliant à une exigence récurrente de Bruxelles : la fin de la garantie d'Etat dont bénéficient les deux entreprise et qui leur permettent d'avoir un accès privilégié au marché des capitaux.
Le commissaire européen à la Concurrence, Mario Monti, devrait d'ailleurs réclamer le remboursement par EDF à l'Etat français de près d'un milliard d'euros pour avantages fiscaux indus.