Le remboursement par le groupe EDF de 1,2 milliard d'euros d'arriérés fiscaux à l'Etat français, sur injonction de la Commission européenne, permet à la France de contenir son déficit.
Le déficit public de la France est ressorti à près de 4,1% du PIB en 2003, soit légèrement plus que la dernière prévision officielle de 4% émise par le gouvernement, indique lundi le quotidien économique La Tribune, citant les chiffres notifiés ce jour par Bercy à Bruxelles.
Selon le journal, le déficit aurait même dû s'élever à 4,2% du PIB pour 2003, les finances publiques ayant connu une dérive de 3 milliards d'euros sous le poids des dépenses de l'Etat, celles de l'assurance-maladie et de l'Unedic.
Mais ce mouvement a pu être en partie compensé grâce au remboursement par le groupe EDF de 1,2 milliard d'euros d'arriérés fiscaux à l'Etat français, sur injonction de la Commission européenne.
Comptabilisée sur l'exercice 2003, la pénalité bruxelloise va coûter 328 millions d'euros à EDF, qui doit publier ses comptes annuels le 11 mars prochain, croit savoir le journal.
Notons que le ministère des Finances avait convenu fin janvier qu'il existait "un risque notable" de dépassement du déficit public au-delà des 4% prévus.
Rappelons également que le pacte de stabilité qui fixe la discipline budgétaire des pays partageant l'euro prévoit un plafond de 3% de déficit.
Selon le journal, le déficit aurait même dû s'élever à 4,2% du PIB pour 2003, les finances publiques ayant connu une dérive de 3 milliards d'euros sous le poids des dépenses de l'Etat, celles de l'assurance-maladie et de l'Unedic.
Mais ce mouvement a pu être en partie compensé grâce au remboursement par le groupe EDF de 1,2 milliard d'euros d'arriérés fiscaux à l'Etat français, sur injonction de la Commission européenne.
Comptabilisée sur l'exercice 2003, la pénalité bruxelloise va coûter 328 millions d'euros à EDF, qui doit publier ses comptes annuels le 11 mars prochain, croit savoir le journal.
Notons que le ministère des Finances avait convenu fin janvier qu'il existait "un risque notable" de dépassement du déficit public au-delà des 4% prévus.
Rappelons également que le pacte de stabilité qui fixe la discipline budgétaire des pays partageant l'euro prévoit un plafond de 3% de déficit.