-PME : Il a fait plusieurs annonces en faveur des PME : Oseo (la banque publique de soutien aux PME) avancera le crédit d'impôt recherche aux PME avec des prêt à taux zéro, «au lieu d'attendre deux ans que le fisc rembourse» ce crédit.
Trois questions à Nathalie Kosciusko-Morizet, directrice de campagne du candidat Nicolas Sarkozy.
Nathalie Kosciusko-Morizet : L'économie doit être au service du développement humain. Le travail fait partie de ce développement. L'économie doit donc être un cercle vertueux au service de l'emploi. Pour créer de l'emploi, il faut produire plus en France. C'est-à-dire donner aux entreprises les moyens d'innover, de croître, de faire des bénéfices et de les réinvestir dans leur développement.
Nathalie Kosciusko-Morizet : Pour que les entreprises produisent en France, il faut soutenir l'innovation, c'est ce que nous avons fait depuis 5 ans avec le crédit impôt recherche, le FSI et les investissements d'avenir. Il faut aussi baisser le coût du travail.
C'est ce que Nicolas Sarkozy propose avec la fiscalité anti-délocalisation. Et il faut simplifier le cadre réglementaire des entreprises. C'est ce que nous voulons faire en supprimant les normes inutiles. Les entreprises, de l'artisan à la grosse industrie, ont besoin de souplesse et de stabilité. Ce sont elles qui créeront les emplois qui nous manquent, pas l'État.
Batiactu : Quelle est la vision de l'économie selon votre candidat Nicolas Sarkozy ?
Nathalie Kosciusko-Morizet : L'économie doit être au service du développement humain. Le travail fait partie de ce développement. L'économie doit donc être un cercle vertueux au service de l'emploi. Pour créer de l'emploi, il faut produire plus en France. C'est-à-dire donner aux entreprises les moyens d'innover, de croître, de faire des bénéfices et de les réinvestir dans leur développement.
Batiactu : Comment lutter contre la désindustrialisation ?
Nathalie Kosciusko-Morizet : Pour que les entreprises produisent en France, il faut soutenir l'innovation, c'est ce que nous avons fait depuis 5 ans avec le crédit impôt recherche, le FSI et les investissements d'avenir. Il faut aussi baisser le coût du travail.
C'est ce que Nicolas Sarkozy propose avec la fiscalité anti-délocalisation. Et il faut simplifier le cadre réglementaire des entreprises. C'est ce que nous voulons faire en supprimant les normes inutiles. Les entreprises, de l'artisan à la grosse industrie, ont besoin de souplesse et de stabilité. Ce sont elles qui créeront les emplois qui nous manquent, pas l'État.
Propos recueillis par S.C.
Découvrez son programme et ses propositions en matière d'infrastructures et les transports en page 7.
«La France ne travaille pas assez. Pendant 30 ans - retraite à 60 ans, 35 heures - nous n'avons cessé de diminuer la durée du travail quand tous les autres pays faisaient le choix de travailler davantage. Cette politique a totalement échoué.»
Nicolas Sarkozy dans la Lettre aux Français, lors de sa présentation le jeudi 5 avril 2012.
«Je crois dans l'industrie. Protéger l'emploi industriel est impératif. Jamais il n'y a eu de théorie aussi naïve que celle selon laquelle l'avenir était de laisser partir les usines et de garder les services et les centres de recherche. Si les usines partent, les services partiront et les centres de recherche suivront irrémédiablement.» Nicolas Sarkozy lors de sa conférence de presse le jeudi 5 avril 2012 à son QG campagne