La confédération de l'artisanat et des petites entreprises du Bâtiment (Capeb) vient d'annoncer qu'elle estimait à plus de 280 millions d'euros le montant des travaux d'entretien-amélioration des logements liés à l'«éco-PTZ». Mieux, cette aide motiverait les ménages à investir dans des travaux «d'embellissement». Détails.
Depuis sa mise en place début avril, la Capeb estime, en effet, à plus de 280 millions d'euros le montant des travaux de rénovation directs et indirects générés par les ménages qui ont souhaité améliorer la performance énergétique de leurs logements avec l'éco-prêt à taux zéro.
En effet, 15.000 éco-prêts à taux zéro ont été signés par les établissements bancaires en 3 mois, pour un montant moyen de 16.000 euros. «Cette somme est entièrement consacrée à la rénovation énergétique des logements, mais les particuliers la complètent généralement par une enveloppe destinée à faire réaliser des travaux d'embellissement dans le même temps, correspondant à un investissement additionnel de l'ordre de 20 %», explique la Capeb.
Ainsi, le montant moyen des chantiers générés de l'éco-PTZ, de manière directe ou indirecte, se situe entre 17.000 et 20.000 euros.
Ainsi la Capeb se félicite de ce bon démarrage, signe que le dispositif constitue une solution appropriée pour lever les obstacles qui peuvent parfois freiner la décision d'investissement des particuliers, «l'éco-PTZ remplit pleinement son rôle d'accélérateur de la rénovation énergétique des logements. Grâce à cet outil fiscal innovant, les particuliers n'hésitent plus à faire appel à des entreprises pour des travaux ambitieux. La généralisation des ECO-Artisans® devrait favoriser encore cette tendance, en jouant le rôle de marque-repère pour les ménages. La transition énergétique dans le secteur du logement est en bonne voie !», déclare Jean Lardin, président de la Capeb.
Du côté des petites entreprises du bâtiment, cette mesure devrait permettre d'amortir en partie les effets de la crise, en soutenant la demande de travaux.