D'après Stéphanie Le Beuze, la directrice du supermarché est très satisfaite. "L'intérêt est de se reconnecter à l'extérieur. Grâce à la variation de luminosité, le client perçoit ce qui se passe dehors", raconte la spécialiste. Car si la quantité de lumière reste constante, les LEDs ajustant l'ensemble, la qualité de lumière diffère et l'ambiance passe d'une lumière naturelle, chaude, à une lumière artificielle, plus froide. Avantage pour le magasin, une substantielle économie d'énergie. En effet, lorsque le soleil brille intensément, il est possible de se passer totalement de lumière électrique. A Marseille par exemple, l'ensoleillement annuel atteint les 2.800 heures (ce chiffre est de 1.600 heures à Paris). Grâce à un premier retour d'expérience, établi sur une année d'utilisation entre juin 2015 et juin 2016, il apparaît que le système permet d'économiser 45 % de temps d'allumage des ampoules LEDs et d'économiser 68 % d'énergie électrique. En été et au printemps, le ratio de fonctionnement en "100 % lumière naturelle" dépasse les 30 % du temps.
L'entreprise poursuit ses recherches, afin d'améliorer encore la collecte et la qualité de la transmission lumineuse, tout en souhaitant développer sa gamme de luminaires spécifiques. Pour l'heure, un système capable d'éclairer un bureau de 30 m² se négociera environ 5.000 € HT.