L'offre publique d'achat (OPA) lancée par le sidérurgiste brésilien CSN (Compagnie sidérurgique nationale) sur le cimentier portugais Cimpor vient d'échouer.
Euronext Lisbonne vient d'annoncer, après de nombreuses négociations qui durent depuis le mois de décembre dernier, que l'OPA lancée par le sidérurgiste brésilien CSN (Compagnie sidérurgique nationale) sur le cimentier portugais Cimpor venait d'échouer.
CSN, qui souhaitait obtenir au minimum un tiers du capital de Cimpor plus une action, n'a réussi à obtenir que 8,56% du capital, soit 57,5 millions d'actions du cimentier. «Face aux résultats présentés officiellement, l'OPA n'a pas atteint ses objectifs», a précisé Euronext sur le site des autorités boursières portugaises (CMVM).
CSN, qui souhaitait obtenir au minimum un tiers du capital de Cimpor plus une action, n'a réussi à obtenir que 8,56% du capital, soit 57,5 millions d'actions du cimentier. «Face aux résultats présentés officiellement, l'OPA n'a pas atteint ses objectifs», a précisé Euronext sur le site des autorités boursières portugaises (CMVM).
Le sidérurgiste brésilien avait en effet annoncé le 18 décembre dernier aux autorités boursières portugaises son intention de lancer une OPA sur la totalité du capital de Cimpor pour 3,86 milliards d'euros. Une offre que l'administration de Cimpor avait rejetée, recommandant à ses actionnaires de ne pas vendre leurs parts dans le cadre d'une opération considérée comme «hostile» et sous-évaluant les actifs de l'entreprise. Puis en février, CSN avait alors revu les termes de son OPA proposant 6,18 euros par action, et tablait pour un succès de l'opération sur l'acquisition d'un tiers du capital de Cimpor plus une action, contre un minimum de 50% plus une action dans son offre antérieure. Depuis l'annonce de cette OPA, l'actionnariat de Cimpor avait connu plusieurs changements, mardi matin dernier, elle reculait de 4,87% à 5,56 euros.
Ainsi, au vu de cet échec, Lafarge a annoncé qu'il recevra des actifs cimentiers brésiliens en contrepartie de la vente au conglomérat industriel brésilien Votorantim de sa participation de 17,28% dans le groupe portugais Cimpor. Les modalités de paiement étaient dépendantes de l'issue de l'OPA, Lafarge devait recevoir soit des actifs cimentiers de Votorantim soit un paiement en cash dans le cas où Votorantim déciderait d'apporter ses titres à une offre réussie sur Cimpor.
