Les négociations salariales pour les 950.000 salariés du bâtiment en Allemagne ont échoué au terme d'une cinquième rencontre entre patronat et syndicat de branche, a annoncé vendredi soir le porte-parole de la Fédération patronale du secteur, Heiko Stiepelmann.
Cet échec ne constitue pas une surprise dans la mesure où le syndicat de IG BAU jugeait "de plus en plus probable" un conflit social.
Des milliers de salariés avaient interrompu leur travail vendredi afin de soutenir la revendication du syndicat d'une hausse de salaires de 4,5% tandis que le patronat était opposé à un accord du type de celui conclu début avril dans le secteur de la chimie (3,3% plus une prime).
La situation sociale est tendue en Allemagne où le syndicat de la métallurgie, IG Metall, s'apprête à lancer lundi sa première grève dure depuis 1995, pour soutenir ses revendications salariales.
Les "métallos" réclament des hausses de salaires de 6,5% tandis que le patronat de cette branche propose une augmentation de 3,3% plus une prime.
Des milliers de salariés avaient interrompu leur travail vendredi afin de soutenir la revendication du syndicat d'une hausse de salaires de 4,5% tandis que le patronat était opposé à un accord du type de celui conclu début avril dans le secteur de la chimie (3,3% plus une prime).
La situation sociale est tendue en Allemagne où le syndicat de la métallurgie, IG Metall, s'apprête à lancer lundi sa première grève dure depuis 1995, pour soutenir ses revendications salariales.
Les "métallos" réclament des hausses de salaires de 6,5% tandis que le patronat de cette branche propose une augmentation de 3,3% plus une prime.