A une semaine de l'ouverture du 4ème Forum mondial de l'eau à Mexico, le Conseil mondial de l'eau (CME) estime qu'il faudrait au minimum doubler les investissements actuels pour réduire de moitié la population privée d'accès à l'eau d'ici à 2015, selon l'objectif fixé par la communauté internationale.
Au minimum 10 milliards de dollars par an sont nécessaires pour assurer l'eau potable et l'assainissement aux populations qui n'y ont pas accès et 15 à 20 milliards par an pour maintenir le service à ceux qui sont déjà servis : telle est la conclusion du rapport du Conseil mondial de l'eau (CME).
Or, l'investissement actuel représente seulement 14 à 16 milliards de dollars par an, maintenance comprise, hors traitement des eaux usées, selon le Conseil. Le CME avance ainsi la somme de 80 milliards de dollars pour seulement collecter et traiter les eaux usées domestiques tout en préservant l'environnement et la gestion des ressources.
Rappelons que la communauté internationale s'est accordée en 2002 au sommet de Johannesburg sur la nécessité de l'«Eau pour tous». Une priorité en effet puisqu'à ce jour, plus d'1,2 milliard de personnes n'ont pas d'accès à l'eau potable, 2,5 milliards n'ont aucun réseau d'évacuation et, chaque année, les maladies liées à l'eau ou à son absence font 8 millions de morts, dont la moitié d'enfants.
Créé en 1996 par plusieurs institutions de l'Onu notamment, et basé à Marseille, le Conseil mondial de l'eau, regroupe plus de 300 organisations à travers le monde pour promouvoir une meilleure gestion de l'eau. Son dernier rapport synthétise onze études internationales différentes, qui évaluent de 9 à 30 milliards de dollars par an les investissements nécessaires en fonction de l'ambition et de la qualité des projets.
Or, l'investissement actuel représente seulement 14 à 16 milliards de dollars par an, maintenance comprise, hors traitement des eaux usées, selon le Conseil. Le CME avance ainsi la somme de 80 milliards de dollars pour seulement collecter et traiter les eaux usées domestiques tout en préservant l'environnement et la gestion des ressources.
Rappelons que la communauté internationale s'est accordée en 2002 au sommet de Johannesburg sur la nécessité de l'«Eau pour tous». Une priorité en effet puisqu'à ce jour, plus d'1,2 milliard de personnes n'ont pas d'accès à l'eau potable, 2,5 milliards n'ont aucun réseau d'évacuation et, chaque année, les maladies liées à l'eau ou à son absence font 8 millions de morts, dont la moitié d'enfants.
Créé en 1996 par plusieurs institutions de l'Onu notamment, et basé à Marseille, le Conseil mondial de l'eau, regroupe plus de 300 organisations à travers le monde pour promouvoir une meilleure gestion de l'eau. Son dernier rapport synthétise onze études internationales différentes, qui évaluent de 9 à 30 milliards de dollars par an les investissements nécessaires en fonction de l'ambition et de la qualité des projets.