La durée des prêts liés à lacquisition dun logement a augmenté en août 2008, frôlant désormais les 5%, daprès le tableau de bord publié par lObservatoire du Crédit logement/CSA. Dans le même temps, les durées de prêt diminuent à 221 mois en moyenne, soit un peu plus de 18 ans.
La durée moyenne des prêts immobiliers amorce un recul. Selon le tableau de bord mensuel de lObservatoire du Crédit logement/CSA, la durée des prêts était de 221 mois en août 2008, contre 226 mois un an auparavant. Mais le taux moyen des prêts sallonge, il est passé de 4,89% en juillet 2008 à 4,98% un mois plus tard. Le coût relatif moyen des opérations a baissé puisquil équivaut désormais à 3,69 années de revenus, contre 3,85 années un an plus tôt. Selon LObservatoire, le coût relatif est à son niveau le plus bas observé depuis fin 2005.
La durée des prêts dune durée comprise entre 20 et 30 ans a baissé, puisquelle est passée en un an de 60% à 57,1%. Les prêts de moins de 10 ans, en revanche, sont passés de 3,4% à 4,1% en un an, et ceux de 10 à 15 ans, qui étaient contractés par 10,8% des acquéreurs en 2007, sont maintenant prisés par 13% des emprunteurs. LObservatoire craint que ce raccourcissement des durées ne pèse «sur la réalisation des projets daccession à la propriété des nouvelles clientèles de jeunes ménages», alors que lallongement des durées leur avait permis «de supporter les conséquences de la hausse des prix de limmobilier ( ), et aux ménages faiblement dotés en apport personnel de réaliser leurs projets daccession».
La durée des prêts dune durée comprise entre 20 et 30 ans a baissé, puisquelle est passée en un an de 60% à 57,1%. Les prêts de moins de 10 ans, en revanche, sont passés de 3,4% à 4,1% en un an, et ceux de 10 à 15 ans, qui étaient contractés par 10,8% des acquéreurs en 2007, sont maintenant prisés par 13% des emprunteurs. LObservatoire craint que ce raccourcissement des durées ne pèse «sur la réalisation des projets daccession à la propriété des nouvelles clientèles de jeunes ménages», alors que lallongement des durées leur avait permis «de supporter les conséquences de la hausse des prix de limmobilier ( ), et aux ménages faiblement dotés en apport personnel de réaliser leurs projets daccession».