Les virages extérieurs s'inclinent ainsi sur une pente à 44°, "comme si vous étiez sur le toit d'une maison", ajoute-t-il. Chaque latte, mesurant six mètres, en pin de Sibérie, a été clouée à la main. Par ailleurs, ce bois a été choisi car il résiste aux changements climatiques et a donc une fibre plus dense, complète Hervé Pagnon. De plus, d'après Didier Campana de l'agence d'architecture lyonnaise Chabanne & Partenaires, interrogé il y a un an, "le bois grandit lentement, sa densité est de ce fait plus importante. Enfin, ce bois résiste aussi beaucoup plus aux variations d'hydrométrie. C'est un bois qui travaille très peu."
Et d'ajouter : "Le dessin d'entrée et de sortie de courbe aidera les athlètes à rester sur leur ligne et à parcourir la distance la plus courte possible à des vitesses atteignant les 85 km/h."
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