Le projet de loi sur le droit opposable a été adopté mercredi en conseil des ministres, il sera examiné à l'Assemblée nationale durant la deuxième quinzaine de février. Ce projet suscite toujours autant d'attention. Réaction de l'Union sociale pour l'habitat (USH) et de l'association Consommation Logement et Cadre de Vie (CLCV).

La loi sur le droit au logement opposable a été adoptée mercredi en conseil des ministres. A la suite de la présentation de ce projet, les réactions se sont enchaînées.

L'Union sociale pour l'habitat (USH), qui rassemble les organismes HLM espère «faire du logement social un élément central de solidarité et non un facteur de ségrégation et d'exclusion». Son président, Michel Delebarre souligne le fait que «l'offre des logements en France correspond mal aux moyens des ménages». L'USH demande aussi à ce que les politiques publiques et leur financement soient réexaminés, mais surtout elle espère une meilleure prise en compte de la diversité des situations sociales.

Avec près de 4 millions de logements, les organismes HLM logent 11 millions de personnes soit 1/5 ème de la population.

De son côté, l'association Consommation Logement et Cadre de Vie, qui soutient les locataires, a indiqué mercredi dans un communiqué, « que le projet de loi mobilise le parc des logements sociaux pour répondre au mal logement. Cela risque de «spécialiser» le secteur social pour les personnes les plus démunies ce qui serait socialement contreproductif et irait à l'encontre de l'objectif de mixité recherché ». La CLCV a aussi noté que la priorité devait être donnée «au rééquilibrage des aides publiques à la pierre pour construire des logements en quantité suffisante et de bonne qualité». Autre revendication : proposer des logements que ce soit en location ou à l'achat adapté aux ressources des personnes. Enfin, la CLCV propose de consolider le droit au logement en interdisant durant toute l'année les expulsions et les coupures d'énergie et d'eau.

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