HABITAT INDIGNE. La Ville souhaite que le cœur historique de la rue d'Aubagne soit un exemple de l'adaptation au réchauffement climatique. Piétonisation, végétalisation, création de logements sociaux et d'équipements publics… le quartier de Noailles devrait se métamorphoser.
"Il est temps de sortir de la phase de deuil", a avancé l'adjointe à l'urbanisme de la municipalité de Marseille, Mathilde Chaboche. Quatre ans après l'effondrement mortel de deux immeubles de la rue d'Aubagne, la Ville a souhaité, le 26 octobre 2022, dresser le bilan sur le présent et l'avenir du quartier de Noailles, où étaient situés les bâtiments. "On a envie, collectivement, et c'est aussi le sentiment des habitants, d'être dans un discours de projet plutôt que de deuil. Il s'agit de regarder l'avenir du quartier qui s'écrit et qui s'imagine avec les habitants", a souligné l'adjointe. Plusieurs actions doivent prochainement être mises en œuvre.
Le 5 novembre 2018, les immeubles vétustes aux numéros 63 et 65 de la rue d'Aubagne s'étaient effondrés, faisant huit morts. Suite à cela, des arrêtés de péril avaient été déposés les mois suivants. En effet, de nombreux immeubles, du 69 au 83 de la rue, avaient été jugés inhabitables et sont encore aujourd'hui inoccupés. Les autorités ont été dans l'obligation d'évacuer et de reloger 5.000 personnes. Les logements ont par la suite été rachetés par l'Établissement public foncier régional (EPF) de la Région Provence-Alpes-Côte-d'Azur afin de dédommager les propriétaires et d'entamer des travaux.
"Dédié à l'intérêt général"
Aujourd'hui, plusieurs projets doivent voir le jour dans le quartier de Noailles. A la place des immeubles disparus doivent être construits
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