Coup de théâtre. Le groupe espagnol de BTP vient d'opérer un spectaculaire revirement stratégique en renonçant à fusionner avec le numéro un néerlandais HBG racheté en avril dernier.
Ainsi, alors qu'il venait d'obtenir les dernières autorisations, le groupe de BTP et services Dragados a annoncé la vente de sa filiale néerlandaise HBG, qu'il avait acquise au début avril dernier, au groupe néerlandais de construction Koninklije Bam à un prix minimum de 715 millions d'euros.
Cette annonce, totalement inattendue, modifie le paysage du BTP européen dans la mesure où la fusion Dragados-HBG aurait propulsé le nouvel ensemble à la troisième place européenne derrière les français Bouygues Construction et Vinci.
Dans son un communiqué, Dragados indique que le prix pourrait être relevé à 756 millions d'euros dans le cas où HBG, dont le groupe espagnol détenait 99,7% du capital, obtiendrait en 2002 un bénéfice net supérieur à 100 millions d'euros dans sa branche d'activités BTP.
Ce dernier montant n'a pas été choisi au hasard, Dragados ayant acheté HBG pour 756 millions d'euros à l'issue d'une offre publique d'acquisition (OPA) amicale conclue le 11 avril.
Le but de cette transaction est de "réduire d'une façon significative l'endettement" de Dragados, passé sous le contrôle de son concurrent espagnol ACS le 18 avril dernier, souligne le communiqué. Au 31 mars dernier, l'endettement de Dragados se montait à 184,5 millions d'euros, soit 16,1% des fonds propres.
Le groupe Dragados indique qu'il se "concentrera désormais ses investissements dans le secteur des services et la concession d'infrastructures", marchés dont "les marges supérieures et le potentiel de croissance lui permettront d'augmenter sa rentabilité".
Doit-on voir dans cette nouvelle stratégie la patte du nouvel actionnaire de référence de Dragados ? Rappelons que le 18 avril dernier et à la surprise générale, ACS avait pris le contrôle de son compatriote Dragados en achetant 23,5% de son capital détenu par la première banque espagnole Santander Central Hispano (SCH). Présidé par Florentino Pérez, par ailleurs patron du club de football Real Madrid, ACS, numéro cinq du secteur en chiffre d'affaires en Espagne, est ainsi devenu en un tour de main l'actionnaire de référence de Dragados, numéro deux du pays et numéro trois en Europe après l'achat début avril de HBG.
J-P. Defawe
Dragados en chiffres
Dragados a enregistré au premier trimestre 2002 un bénéfice net consolidé (part du groupe) de 39,44 millions d'euros, en repli de 2,6% en glissement annuel, pour un chiffre d'affaires de 1,18 milliard d'euros (+9,2%).
En 2001, l'espagnol avait dégagé un bénéfice net (part du groupe) en hausse de 31,8% sur 2000 à 240 millions d'euros pour un chiffre d'affaires en progression de 15% à 5,35 milliards d'euros.
Cette annonce, totalement inattendue, modifie le paysage du BTP européen dans la mesure où la fusion Dragados-HBG aurait propulsé le nouvel ensemble à la troisième place européenne derrière les français Bouygues Construction et Vinci.
Dans son un communiqué, Dragados indique que le prix pourrait être relevé à 756 millions d'euros dans le cas où HBG, dont le groupe espagnol détenait 99,7% du capital, obtiendrait en 2002 un bénéfice net supérieur à 100 millions d'euros dans sa branche d'activités BTP.
Ce dernier montant n'a pas été choisi au hasard, Dragados ayant acheté HBG pour 756 millions d'euros à l'issue d'une offre publique d'acquisition (OPA) amicale conclue le 11 avril.
Le but de cette transaction est de "réduire d'une façon significative l'endettement" de Dragados, passé sous le contrôle de son concurrent espagnol ACS le 18 avril dernier, souligne le communiqué. Au 31 mars dernier, l'endettement de Dragados se montait à 184,5 millions d'euros, soit 16,1% des fonds propres.
Le groupe Dragados indique qu'il se "concentrera désormais ses investissements dans le secteur des services et la concession d'infrastructures", marchés dont "les marges supérieures et le potentiel de croissance lui permettront d'augmenter sa rentabilité".
Doit-on voir dans cette nouvelle stratégie la patte du nouvel actionnaire de référence de Dragados ? Rappelons que le 18 avril dernier et à la surprise générale, ACS avait pris le contrôle de son compatriote Dragados en achetant 23,5% de son capital détenu par la première banque espagnole Santander Central Hispano (SCH). Présidé par Florentino Pérez, par ailleurs patron du club de football Real Madrid, ACS, numéro cinq du secteur en chiffre d'affaires en Espagne, est ainsi devenu en un tour de main l'actionnaire de référence de Dragados, numéro deux du pays et numéro trois en Europe après l'achat début avril de HBG.
J-P. Defawe
Dragados en chiffres
Dragados a enregistré au premier trimestre 2002 un bénéfice net consolidé (part du groupe) de 39,44 millions d'euros, en repli de 2,6% en glissement annuel, pour un chiffre d'affaires de 1,18 milliard d'euros (+9,2%).
En 2001, l'espagnol avait dégagé un bénéfice net (part du groupe) en hausse de 31,8% sur 2000 à 240 millions d'euros pour un chiffre d'affaires en progression de 15% à 5,35 milliards d'euros.