LUFC-Que Choisir dénonce des «pratiques inquiétantes» en matière de diagnostics immobiliers. Une récente enquête évoque des abus tarifaires et des lacunes de la part de certains professionnels du secteur.
Zone damiante et anomalies basiques dans des installations de gaz non détectées, diagnostics «termites» réalisés sans sondage
Ces pratiques sont aujourdhui dénoncées par UFC-Que Choisir, qui parle de «grand écart dans les tarifs» et de «lacunes».
Alors que le DPE fait partie, depuis novembre 2007, de ces diagnostics obligatoires qui régissent la vente ou lachat dun bien immobilier, lon constate des dérives peu ortodoxes. Or, «le secteur a dégagé un chiffre daffaires de 360 M en 2007 (+15% en un an), ce qui attire de plus en plus dacteurs pas toujours compétents», a indiqué, dans une conférence de presse, le président de lassociation, Alain Bazot. Ainsi, côté tarifs, lassociation révèle des différences de prix importantes à prestations identiques. Exemple, pour un deux pièces à Paris, trois entreprises spécialisées ont facturé le DPE, 300, 330 et 500 . Et UFC-Que Choisir de rappeler quil existe sur ce marché du diagnostic des «conflits dintérêts anormaux», et que «certains groupes dentreprises se posent à la fois en juge et partie en agissant non seulement sur le terrain de la certification, mais aussi sur celui de lactivité de diagnostics». Quid de lindépendance et de limpartialité ? Ajoutant que de «nombreux diagnostiqueurs versent des commissions à des agents immobiliers, voire des notaires, afin que ceux-ci leur adressent leur clientèle».
Revendications
Lassociation de consommateurs déclare donc quil «faut changer la donne» via un cadre législatif et énonce 3 axes dactions : les diagnostics immobiliers doivent être effectués dès la mise en vente du bien ; linterdiction pour un même groupe de sociétés dagir pour les deux parties ; la mention du résultat du DPE dans les annonces immobilières et le renforcement de sa force juridique. Concernant cette dernière requête, lire larticle du 16 mai dernier.
Alors que le DPE fait partie, depuis novembre 2007, de ces diagnostics obligatoires qui régissent la vente ou lachat dun bien immobilier, lon constate des dérives peu ortodoxes. Or, «le secteur a dégagé un chiffre daffaires de 360 M en 2007 (+15% en un an), ce qui attire de plus en plus dacteurs pas toujours compétents», a indiqué, dans une conférence de presse, le président de lassociation, Alain Bazot. Ainsi, côté tarifs, lassociation révèle des différences de prix importantes à prestations identiques. Exemple, pour un deux pièces à Paris, trois entreprises spécialisées ont facturé le DPE, 300, 330 et 500 . Et UFC-Que Choisir de rappeler quil existe sur ce marché du diagnostic des «conflits dintérêts anormaux», et que «certains groupes dentreprises se posent à la fois en juge et partie en agissant non seulement sur le terrain de la certification, mais aussi sur celui de lactivité de diagnostics». Quid de lindépendance et de limpartialité ? Ajoutant que de «nombreux diagnostiqueurs versent des commissions à des agents immobiliers, voire des notaires, afin que ceux-ci leur adressent leur clientèle».
Revendications
Lassociation de consommateurs déclare donc quil «faut changer la donne» via un cadre législatif et énonce 3 axes dactions : les diagnostics immobiliers doivent être effectués dès la mise en vente du bien ; linterdiction pour un même groupe de sociétés dagir pour les deux parties ; la mention du résultat du DPE dans les annonces immobilières et le renforcement de sa force juridique. Concernant cette dernière requête, lire larticle du 16 mai dernier.