La Commission européenne a repoussé du 26 novembre au 5 décembre, la date limite pour le nouvel examen de la fusion des groupes français.

Le règlement européen sur les fusions prévoit cette extension des phases d'examen initial lorsque les entreprises font des propositions à la Commission ou qu'un Etat membre demande que lui soit renvoyé le dossier.

Dans ce cas précis, il est probable que la première option soit la bonne, dans la mesure où l'Etat français n'avait pas demandé de renvoi lors de la première enquête en 2001.

Le nouvel examen de la fusion par les services de Bruxelles avait automatiquement repris après l'annulation le 22 octobre, par la justice européenne, du veto de la Commission à la fusion, opposé un an plus tôt.

Avec cette annulation, l'hypothèse d'une relance du projet de fusion avait refait surface, mais Schneider a refusé d'indiquer quelles pourraient être ses intentions. Par ailleurs, depuis quelques semaines, les relations entre Legrand et Schneider s'enveniment. Les deux groupes, qui avaient conclu début 2001 un accord de fusion amicale, vont s'affronter devant le tribunal de commerce de Nanterre.

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