Lors d’une visite lundi à la Foire internationale d’art contemporain (FIAC), le Premier ministre s’est présenté en tant que défenseur de l’art en France en prônant l’installation sur l’île Seguin d’un «Centre européen de la création contemporaine» et en relançant l’idée d'un «grand auditorium» dans la capitale.
Dominique de Villepin fourmille d’idées artistiques. Lors de sa visite à la FIAC, au parc des expositions Paris Porte de Versailles, le Premier ministre s’est fixé comme «défi» de «refaire de la France l'un des foyers les plus vivants de la création contemporaine». Et parmi ses mesures les plus symboliques : faire de l'ancien site des usines Renault de l'île Seguin, à Boulogne-Billancourt, un lieu offrant «aux artistes une plate-forme de travail, de vie et de visibilité qui n'existe pas aujourd'hui en France».
Pour M. de Villepin, le nouveau lieu -sur lequel plancheront le gouvernement, le président du conseil général des Hauts-de-Seine Nicolas Sarkozy (UMP) et le maire de la ville Jean-Pierre Fourcade (UMP)- réunira «un vaste ensemble d'ateliers et de résidences où des artistes sélectionnés, français ou étrangers, pourraient s'installer et travailler sur des périodes plus ou moins longues». Une partie de ces activités serait gérée par une «Fondation pour la création en France», dotée par l'Etat, mais pouvant aussi recevoir des dons de particuliers ou d'entreprises.
Une proposition froidement accueillie par le Conseil général des Hauts-de-Seine -présidé par Nicolas Sarkozy (UMP)- qui a rappelé que d'autres projets étaient également à l'étude et que la suggestion du Premier ministre «ne sera pas prioritaire».
Pour rappel, l'île Seguin devait accueillir la Fondation d'art de l'homme d'affaires François Pinault. Mais ce dernier a jeté l'éponge en mai, mettant notamment en cause les lenteurs administratives, et opté pour le Palais Grassi à Venise.
Pour le retour d’un «grand auditorium» à Paris
Par ailleurs, le Premier ministre a relancé l'idée, véritable serpent de mer, d'un «grand auditorium» dans la capitale en proposant à la ville de Paris et à la région Ile-de-France de «remettre à l'étude» ce projet qui «devra associer de grands architectes, plasticiens et designers». «Il me semble que Paris mérite, comme tant d’autres grandes villes en Europe, la construction d’une grande salle adaptée notamment aux nouvelles pratiques d’écoute musicale que nous voyons se développer», a-t-il déclaré lors de son passage à la FIAC.
Le maire de Paris, Bertrand Delanoë a noté «avec intérêt» le souhait de Dominique de Villepin. «Depuis 2001, j’ai toujours affirmé notre volonté d’accueillir à Paris la grande salle symphonique qui lui manque. Notre Plan Local d’Urbanisme (PLU) a d’ailleurs été modifié dans ce sens, transformant le statut d’une emprise de 1.900 m2 près de la Cité de la musique à la Villette, afin d’y installer un équipement culturel de ce type», a répondu Bertrand Delanoë dans un communiqué.
Pour M. de Villepin, le nouveau lieu -sur lequel plancheront le gouvernement, le président du conseil général des Hauts-de-Seine Nicolas Sarkozy (UMP) et le maire de la ville Jean-Pierre Fourcade (UMP)- réunira «un vaste ensemble d'ateliers et de résidences où des artistes sélectionnés, français ou étrangers, pourraient s'installer et travailler sur des périodes plus ou moins longues». Une partie de ces activités serait gérée par une «Fondation pour la création en France», dotée par l'Etat, mais pouvant aussi recevoir des dons de particuliers ou d'entreprises.
Une proposition froidement accueillie par le Conseil général des Hauts-de-Seine -présidé par Nicolas Sarkozy (UMP)- qui a rappelé que d'autres projets étaient également à l'étude et que la suggestion du Premier ministre «ne sera pas prioritaire».
Pour rappel, l'île Seguin devait accueillir la Fondation d'art de l'homme d'affaires François Pinault. Mais ce dernier a jeté l'éponge en mai, mettant notamment en cause les lenteurs administratives, et opté pour le Palais Grassi à Venise.
Pour le retour d’un «grand auditorium» à Paris
Par ailleurs, le Premier ministre a relancé l'idée, véritable serpent de mer, d'un «grand auditorium» dans la capitale en proposant à la ville de Paris et à la région Ile-de-France de «remettre à l'étude» ce projet qui «devra associer de grands architectes, plasticiens et designers». «Il me semble que Paris mérite, comme tant d’autres grandes villes en Europe, la construction d’une grande salle adaptée notamment aux nouvelles pratiques d’écoute musicale que nous voyons se développer», a-t-il déclaré lors de son passage à la FIAC.
Le maire de Paris, Bertrand Delanoë a noté «avec intérêt» le souhait de Dominique de Villepin. «Depuis 2001, j’ai toujours affirmé notre volonté d’accueillir à Paris la grande salle symphonique qui lui manque. Notre Plan Local d’Urbanisme (PLU) a d’ailleurs été modifié dans ce sens, transformant le statut d’une emprise de 1.900 m2 près de la Cité de la musique à la Villette, afin d’y installer un équipement culturel de ce type», a répondu Bertrand Delanoë dans un communiqué.
