Le cabinet darchitecture Jean-Paul Viguier sest vu confié la lourde tâche de rénover et réhabiliter le muséum dhistoire naturelle de Toulouse, fermé pour «raisons de sécurité» en 1997. Plus de dix après, le public va enfin pouvoir redécouvrir ses collections, totalement repensées, de même que la structure du bâtiment, qui a gagné près de 6.000 m2. Présentation.
«Une poutre de structure qui menaçait de rompre» a conduit à la fermeture au public, en mars 1997, du muséum dhistoire naturelle de Toulouse. Directrice du développement et de la communication de lagence darchitecture Jean-Paul Viguier, Frédérique Chiffard explique que cétait surtout «une bonne occasion de réhabiliter le bâtiment dorigine qui nétait plus adapté, et en désuétude».
Ainsi, dix ans auront été nécessaires pour ouvrir à nouveau les portes du muséum aux visiteurs. Mais pourquoi une telle attente ? «Il a fallu définir le projet et le soumettre à lapprobation des différents intervenants. Jean-Paul Viguier et les scénographes ont longtemps travaillé ensemble pour que la forme du musée corresponde au mieux au projet scientifique», résume larchitecte. «Et puis, ce nest jamais simple, surtout sur un site classé comme celui-ci», ajoute-t-elle.
Implanté dans la vieille ville, au sein du jardin des plantes, le musée est un ancien cloître qui fait parti dun ensemble auquel il faut rajouter une église et un théâtre. Cest dailleurs sur ces deux bâtiments que vient saccrocher lextension du musée, conçue par lagence. Outre la réhabilitation des 3.700 m2 de lancien bâtiment, Jean-Paul Viguier et son équipe ont en effet proposé une extension car «le cloître ne correspondait plus au nouveau projet scénographique».
Greffe
Cette extension de 5.800 m2 abrite donc lexposition, lancien bâtiment étant réservé à tout le reste, soit ladministration, la bibliothèque ou encore lespace daccueil des visiteurs. Une greffe conçue comme «une grande courbe en double peau vitrée posée sur lancien bâtiment en brique, et qui amorce une sorte de spirale qui senfonce dans la terre en se prolongeant dans le jardin botanique», explique Frédérique Chiffard, qui a suivi le projet de près.
Jean-Paul Viguier, pour qui «Toulouse, cest sa ville» a été confronté sur ce projet à la difficulté de «vouloir proposer une architecture moderne dans un contexte patrimonial». En effet, larchitecte sefforce depuis quelques années déjà de concevoir «des équipements techniques culturels de qualité», note sa directrice de développement. A limage de cette «totale renaissance» du muséum, plus quun simple lifting, une véritable transformation
Voir des images du projet.
Ainsi, dix ans auront été nécessaires pour ouvrir à nouveau les portes du muséum aux visiteurs. Mais pourquoi une telle attente ? «Il a fallu définir le projet et le soumettre à lapprobation des différents intervenants. Jean-Paul Viguier et les scénographes ont longtemps travaillé ensemble pour que la forme du musée corresponde au mieux au projet scientifique», résume larchitecte. «Et puis, ce nest jamais simple, surtout sur un site classé comme celui-ci», ajoute-t-elle.
Implanté dans la vieille ville, au sein du jardin des plantes, le musée est un ancien cloître qui fait parti dun ensemble auquel il faut rajouter une église et un théâtre. Cest dailleurs sur ces deux bâtiments que vient saccrocher lextension du musée, conçue par lagence. Outre la réhabilitation des 3.700 m2 de lancien bâtiment, Jean-Paul Viguier et son équipe ont en effet proposé une extension car «le cloître ne correspondait plus au nouveau projet scénographique».
Greffe
Cette extension de 5.800 m2 abrite donc lexposition, lancien bâtiment étant réservé à tout le reste, soit ladministration, la bibliothèque ou encore lespace daccueil des visiteurs. Une greffe conçue comme «une grande courbe en double peau vitrée posée sur lancien bâtiment en brique, et qui amorce une sorte de spirale qui senfonce dans la terre en se prolongeant dans le jardin botanique», explique Frédérique Chiffard, qui a suivi le projet de près.
Jean-Paul Viguier, pour qui «Toulouse, cest sa ville» a été confronté sur ce projet à la difficulté de «vouloir proposer une architecture moderne dans un contexte patrimonial». En effet, larchitecte sefforce depuis quelques années déjà de concevoir «des équipements techniques culturels de qualité», note sa directrice de développement. A limage de cette «totale renaissance» du muséum, plus quun simple lifting, une véritable transformation
Voir des images du projet.
Fiche technique :
Maître duvre : Jean-Paul Viguier SA darchitecture
Maître douvrage : Ville de Toulouse (75%), Région + Département (25%)
Début des travaux : 2000
Fin des travaux : 2007
Budget : 14,5 millions deuros
Surface : 9.500 m2 (3.700 + 5.800)
Maître duvre : Jean-Paul Viguier SA darchitecture
Maître douvrage : Ville de Toulouse (75%), Région + Département (25%)
Début des travaux : 2000
Fin des travaux : 2007
Budget : 14,5 millions deuros
Surface : 9.500 m2 (3.700 + 5.800)