Alors que le ministre de la Culture annonçait hier un redéploiement de 10 millions d'euros en faveur du patrimoine, le Groupement français des entreprises de restauration des Monuments historiques (GMH) dénonçait un manque de budget pour les chantiers et l'apprentissage.
Lors la présentation des Journées du patrimoine 2005, qui se dérouleront les 17 et 18 septembre prochains, Renaud Donnedieu de Vabres s'est dit «préoccupé des menaces qui pèsent sur certains monuments, mais aussi sur les difficultés des entreprises spécialisées».
Le ministre de la Culture - qui présentera le 21 septembre le budget pour 2006 - a dit avoir «obtenu qu'une partie des ressources dégagées par les privatisations (100 millions d'euros) soit affectée à la restauration du patrimoine national». Il a également annoncé la réaffectation de 10 millions d'euros supplémentaires aux opérations de restauration menées dans les régions en 2005.
Pour le Groupement français des entreprises de restauration des Monuments historiques (GMH), ces chiffres n'ont pas convaincu. Son président, Christophe Eschlimann, estime à 200 le nombre de chantiers actuellement à l'arrêt en France par manque de budget. «Les programmes ont bien été décidés, entamés même, mais les fonds tardent ou bien sont gelés après avoir été débloqués».
Deuxième conséquence à ce manque de crédits : la baisse du recrutement des apprentis (55% entre septembre 2004 et septembre 2005). «Faute d'activité à la rentrée pour les formateurs et les apprenties, c'est toute la chaîne de transmission du savoir-faire qui est rompue», fustige Christophe Eschlimann.
Le ministre de la Culture - qui présentera le 21 septembre le budget pour 2006 - a dit avoir «obtenu qu'une partie des ressources dégagées par les privatisations (100 millions d'euros) soit affectée à la restauration du patrimoine national». Il a également annoncé la réaffectation de 10 millions d'euros supplémentaires aux opérations de restauration menées dans les régions en 2005.
Pour le Groupement français des entreprises de restauration des Monuments historiques (GMH), ces chiffres n'ont pas convaincu. Son président, Christophe Eschlimann, estime à 200 le nombre de chantiers actuellement à l'arrêt en France par manque de budget. «Les programmes ont bien été décidés, entamés même, mais les fonds tardent ou bien sont gelés après avoir été débloqués».
Deuxième conséquence à ce manque de crédits : la baisse du recrutement des apprentis (55% entre septembre 2004 et septembre 2005). «Faute d'activité à la rentrée pour les formateurs et les apprenties, c'est toute la chaîne de transmission du savoir-faire qui est rompue», fustige Christophe Eschlimann.