Après avoir connu des débuts difficiles, le parc d'attraction affiche en vitesse de croisière quelque 12,2 millions de visiteurs par an pour son dixième anniversaire. Le parc supplémentaire sur le cinéma, inauguré le mois dernier, devrait permettre d'attirer au total entre 16 à 17 millions de visiteurs, ce qui est loin d'être sans conséquence sur le développement de la région.
Les Américains de la Walt Disney Company avaient hésité entre l'Espagne et la France pour pénétrer le Vieux continent, mais les champs de betteraves à 32 kilomètres de Paris avaient raflé la mise.
Huit ans après les premiers contacts entre l'Etat et le groupe américain, le 12 avril 1992, naissait Disneyland Paris, au milieu d'une avalanche de critiques anti-américaines.
Les débuts du parc, alors étranglé par les dettes, ont été difficiles. "Tout est possible, y compris la fermeture", avait déclaré au bout de deux ans le grand patron américain, Michael Eisner, lors de difficiles négociations avec les banques.
En 1994, la société était renflouée par le prince saoudien Al-Walid, les banques créancières renonçaient temporairement à leurs intérêts et Walt Disney acceptait de suspendre ses redevances.
Depuis 1995, les bénéfices sont au rendez-vous et le chiffre d'affaires n'a cessé de croître, tiré par la progression constante des dépenses par visiteur dans le parc et les hôtels.
Même si les énormes remboursements mis en sommeil ont recommencé à peser en 1997, Disneyland Paris a affiché un insolent succès populaire en devenant le site payant le plus visité d'Europe.
Le 16 mars, un deuxième parc, plus petit, consacré à l'univers du cinéma, "Walt Disney Studios", a été ouvert au public, malgré l'endettement colossal de l'exploitant. Car cette industrie se montre très gourmande en nouveautés pour faire revenir les clients ou les retenir plus longtemps.
Grâce aux deux sites, le pdg du groupe français, l'Américain Jay Rasulo, espère ainsi allonger d'une journée le séjour de ses visiteurs, à 3,5 jours, et cumuler 16 à 17 millions d'entrées en année pleine.
Epafrance, l'établissement public d'aménagement de Marne-la-Vallée (cinq communes proches des parcs Disney) juge qu'il s'agit du "plus grand projet en termes économiques et en termes de développement urbain réalisé depuis dix ans en France".
Les investissements privés consacrés aux deux parcs à thèmes et à de nouveaux développements autour du parc - bretelles autoroutières, gares RER ou TGV, logements, bureaux, centre commercial, hôtels - auront totalisé 5,6 milliards d'euros sur un vingt ans (de 1987 à 2007), dont 579 millions d'euros issus des caisses de l'Etat, mesure l'organisme.
Le premier parc Disneyland Paris a coûté quelque 3,51 milliards d'euros et Walt Disney Studios 610 millions d'euros.
La convention passée entre l'exploitant du parc et l'Etat prévoit le développement sur trente ans, d'ici 2017, de 1.900 hectares. Elle évoque aussi la création, un jour, d'un troisième parc d'attractions.
Huit ans après les premiers contacts entre l'Etat et le groupe américain, le 12 avril 1992, naissait Disneyland Paris, au milieu d'une avalanche de critiques anti-américaines.
Les débuts du parc, alors étranglé par les dettes, ont été difficiles. "Tout est possible, y compris la fermeture", avait déclaré au bout de deux ans le grand patron américain, Michael Eisner, lors de difficiles négociations avec les banques.
En 1994, la société était renflouée par le prince saoudien Al-Walid, les banques créancières renonçaient temporairement à leurs intérêts et Walt Disney acceptait de suspendre ses redevances.
Depuis 1995, les bénéfices sont au rendez-vous et le chiffre d'affaires n'a cessé de croître, tiré par la progression constante des dépenses par visiteur dans le parc et les hôtels.
Même si les énormes remboursements mis en sommeil ont recommencé à peser en 1997, Disneyland Paris a affiché un insolent succès populaire en devenant le site payant le plus visité d'Europe.
Le 16 mars, un deuxième parc, plus petit, consacré à l'univers du cinéma, "Walt Disney Studios", a été ouvert au public, malgré l'endettement colossal de l'exploitant. Car cette industrie se montre très gourmande en nouveautés pour faire revenir les clients ou les retenir plus longtemps.
Grâce aux deux sites, le pdg du groupe français, l'Américain Jay Rasulo, espère ainsi allonger d'une journée le séjour de ses visiteurs, à 3,5 jours, et cumuler 16 à 17 millions d'entrées en année pleine.
Epafrance, l'établissement public d'aménagement de Marne-la-Vallée (cinq communes proches des parcs Disney) juge qu'il s'agit du "plus grand projet en termes économiques et en termes de développement urbain réalisé depuis dix ans en France".
Les investissements privés consacrés aux deux parcs à thèmes et à de nouveaux développements autour du parc - bretelles autoroutières, gares RER ou TGV, logements, bureaux, centre commercial, hôtels - auront totalisé 5,6 milliards d'euros sur un vingt ans (de 1987 à 2007), dont 579 millions d'euros issus des caisses de l'Etat, mesure l'organisme.
Le premier parc Disneyland Paris a coûté quelque 3,51 milliards d'euros et Walt Disney Studios 610 millions d'euros.
La convention passée entre l'exploitant du parc et l'Etat prévoit le développement sur trente ans, d'ici 2017, de 1.900 hectares. Elle évoque aussi la création, un jour, d'un troisième parc d'attractions.