Suite aux résultats de testings dans le domaine de l'accès au logement dans le secteur privé présentés mercredi par la Halde, l'Union nationale de la propriété immobilière (UNPI), dont le président s'est récemment prononcé contre la pratique du testing, a déclaré jeudi reconnaître l'existence de discriminations dans le secteur. Et de rappeler les problématiques auxquelles sont confrontés les bailleurs.

«Le président Jean Perrin reconnaît l'existence, dans de rares cas, de pratiques et d'anomalies (de discriminations, ndlr) qu'il condamne. En revanche, il tient à rappeler la situation à laquelle sont trop souvent confrontés les bailleurs du secteur privé», déclaré l'UNPI dans un communiqué.

Rappelant que «le locataire d'un logement privé peut, pratiquement à tout moment, donner congé à son propriétaire alors que le bailleur qui signe un bail de 3 ans se trouve engagé quasiment pour le restant de ses jours», l'UNPI estime compréhensible les exigence du propiétaire par rapport au choix de ses locataires «sur sa solvabilité et sur la situation de la famille pour que le bien soit occupé conformément à sa destination».

Or, «ce ne sont pas des pratiques de « testing », synonymes de délation, qui vont faciliter l'accès au parc locatif privé pour les personnes qui se sentent actuellement discriminées», estime le président de l'UNPI.

L'Union aimerait, comme dans certains pays européen, que le bailleur puisse «récupérer rapidement son logement en cas de non paiement du loyer ou d'occupation non conforme à sa destination».



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