Alors que le projet de loi portant engagement national pour le logement (ENL) est en plein débat à lAssemblée nationale, Ernst & Young a publié mardi les résultats de son quatrième baromètre « Vision stratégique des dirigeants de lhabitat social ». Parmi les enjeux majeurs de lhabitat social, létude met notamment en exergue les partenariats avec les collectivités locales et les efforts dadaptation de loffre.
Mené avant la crise des banlieues, le baromètre 2005 dErnst & Young* révèle un certain scepticisme des acteurs de lhabitat social quant à lengagement de lEtat. Ces derniers estiment en effet que celui-ci se désengage tant dans le domaine de la réhabilitation du parc existant que dans la création de logements sociaux. Selon eux, les aides de lEtat ne compenseraient en effet pas la hausse de la charge foncière, des coûts de construction et de la fiscalité locale.
Dans ce contexte, les dirigeants de lhabitat misent sur les partenariats avec les Conseils généraux, les communes, les collecteurs du « 1% logement », les intercommunalité et autres collectivités locales. «Ils ont des partenariats à contractualiser avec les collectivités locales qui vont prendre le relais sur la compétence de lhabitat social à lEtat dans le cadre de la loi de décentralisation», affirme Carole Papoz, associée Ernst & Young.
Les dirigeants de lhabitat affirment également leur volonté de veiller au respect de léquilibre de peuplement à la qualité de service. Et pour combler les écarts entre la réalité de leur offre et les attentes de la clientèle, ils souhaitent maintenir leurs efforts pour adapter et moderniser les logements proposés, et maîtriser les coûts fonciers. «Face à laugmentation des coûts de la construction et du foncier et des aides publiques qui évoluent peu, cest vers la maîtrise de leurs fonds propres et la maîtrise des coûts que vont se tourner les acteurs de lhabitat social», explique ainsi Carole Papoz.
Parmi les autres enseignements de ce baromètre, on note également un grand changement quant au portefeuille dactivité : «Comme lEtat ne couvre pas tous les coûts, les acteurs se tournent également plus vers des partenariats avec d'autres opérateurs publics ou privés», poursuit Carole Papoz.
Malgré tout, les dirigeants de lhabitat social semblent plutôt optimistes quant à lavenir ! Près de 8 personnes interrogées sur 10 voient ainsi une amélioration de leur positionnement stratégique par rapport à 2002. «Dans les zones urbaines sensibles, la mise en uvre depuis trois ans de projets de renouvellement urbain concourt à une meilleure adéquation de loffre vis-à-vis de marché, conclut Carole Papoz. Les choses vont saméliorer».
*Etude menée durant lété 2005 auprès de 587 organismes gérant près de 1.000 logements. Léchantillon obtenu (129 questionnaires) est fidèle à la représentativité des divers types dorganismes : entreprises sociales pour lhabitat (37%), OPAC (31 %), OP (23 %), et SEM et Coopératives (9%).
Dans ce contexte, les dirigeants de lhabitat misent sur les partenariats avec les Conseils généraux, les communes, les collecteurs du « 1% logement », les intercommunalité et autres collectivités locales. «Ils ont des partenariats à contractualiser avec les collectivités locales qui vont prendre le relais sur la compétence de lhabitat social à lEtat dans le cadre de la loi de décentralisation», affirme Carole Papoz, associée Ernst & Young.
Les dirigeants de lhabitat affirment également leur volonté de veiller au respect de léquilibre de peuplement à la qualité de service. Et pour combler les écarts entre la réalité de leur offre et les attentes de la clientèle, ils souhaitent maintenir leurs efforts pour adapter et moderniser les logements proposés, et maîtriser les coûts fonciers. «Face à laugmentation des coûts de la construction et du foncier et des aides publiques qui évoluent peu, cest vers la maîtrise de leurs fonds propres et la maîtrise des coûts que vont se tourner les acteurs de lhabitat social», explique ainsi Carole Papoz.
Parmi les autres enseignements de ce baromètre, on note également un grand changement quant au portefeuille dactivité : «Comme lEtat ne couvre pas tous les coûts, les acteurs se tournent également plus vers des partenariats avec d'autres opérateurs publics ou privés», poursuit Carole Papoz.
Malgré tout, les dirigeants de lhabitat social semblent plutôt optimistes quant à lavenir ! Près de 8 personnes interrogées sur 10 voient ainsi une amélioration de leur positionnement stratégique par rapport à 2002. «Dans les zones urbaines sensibles, la mise en uvre depuis trois ans de projets de renouvellement urbain concourt à une meilleure adéquation de loffre vis-à-vis de marché, conclut Carole Papoz. Les choses vont saméliorer».
*Etude menée durant lété 2005 auprès de 587 organismes gérant près de 1.000 logements. Léchantillon obtenu (129 questionnaires) est fidèle à la représentativité des divers types dorganismes : entreprises sociales pour lhabitat (37%), OPAC (31 %), OP (23 %), et SEM et Coopératives (9%).