Le Commissaire européen aux Transports, Jacques Barrot, a jugé lundi qu’il serait « difficile » pour la France d’obtenir 17% de l’enveloppe communautaire de 8 milliards d'euros consacrée au financement des réseaux transeuropéens de transport.

Le gouvernement vise 17% de l’enveloppe consacrée au financement des réseaux de l’Union Européenne de transport ! « La France a des ambitions réelles : 17% de l'enveloppe totale (NDLR : prévue pour la période 2007-2013), que j'avais espérée à 20 milliards d'euros et qui sera finalement de 8 milliards », a indiqué Jacques Barrot.

« L'exercice est difficile, il y a 25 Etats membres », a-t-il ajouté, en soulignant que la « priorité va être donnée aux sections transfrontalières, aux goulots d'étranglement et au fluvial », qui constitue « un moyen sûr de transférer du fret de la route vers un mode de transport plus écologique et plus économique en énergie ».
« C'est à la lumière de ces priorités que nous étudierons les propositions françaises », a indiqué le Commissaire européen aux Transports, en évoquant parmi les projets présentés par la France le Lyon-Turin, « une section transfrontalière par définition et un besoin absolu », ainsi que le projet de canal Seine Nord Europe, qui « permettra de décharger les voies autoroutières de la région du Nord ».
De son côté, Dominique Perben, ministre des Transports, a confirmé les « grandes ambitions françaises sur les réseaux de transport européens », tels que les projets de lignes à grande vitesse (Est, Rhin-Rhône, Sud-Europe-Atlantique, ou encore Lyon-Turin) et le développement du canal Seine Nord Europe.
« Nous avons convenu qu'une réunion se tiendrait à Bruxelles, à laquelle je me rendrai pour avoir un échange très approfondi », a-t-il précisé.

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