La première Exposition Universelle du XXIe siècle a été inaugurée jeudi au Japon. Intitulée «la sagesse de la nature», elle permet à plus de 120 nations de s’interroger durant plusieurs mois sur le développement durable. 15 millions de visiteurs sont attendus d’ici au 25 septembre.

Cette semaine, le développement durable est à l’honneur : poursuite du Plan Climat dans son volet logement, Journée mondiale de l’eau et ouverture jeudi de l’Exposition Universelle 2005 à Aïchi au Japon, consacrée aux grands défis environnementaux mondiaux et à la recherche de technologies propres.

Premier chef d’Etat à se rendre sur place, Jacques Chirac devrait revenir sur ces notions de développement durable et de technologies propres, qui permettraient à de nombreux pays, dont les pays émergents, de se développer sans aggraver la destruction de la planète. Paris et Tokyo pourraient proposer des mesures en ce sens lors du G8 de Gleneagles (Ecosse), en juillet prochain.

D’une surface de 1.300 m2, c’est-à-dire le plus grand pavillon des 127 nations représentées, le Pavillon de la France développe, conjointement avec l’Allemagne, les enjeux et les questions que recouvrent le concept de développement durable.

Née en 1987, cette notion met l’accent sur une urgence : «répondre aux besoins présents sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs» (extrait du rapport «Notre avenir à tous», remis aux Nations Unies par Mme Gro Harlem Brundtland).

Trois espaces guide le visiteur : un «théâtre immersif», un «forum interactif» et les «îles du réel». Dans le premier sont présentés sur cinq écrans de 18 m de côté des films consacrés à l’agriculture, l’eau, la ville, le travail, l’énergie, mais aussi les pollutions et catastrophes industrielles. Le second fait place à la conscience critique.

Quant aux îles du réel, elles racontent des histoires particulières, des histoire d’hommes, de collectivités territoriales, d’entreprises ou d’ONG qui démontrent avec des cas concrets le caractère opératoire du concept de développement durable.

Ainsi peut-on trouver le programme «Privilèges», mis en place par la ville de Chalon-sur-Saône pour diminuer la production des gaz à effets de serre sur son territoire. L’objectif de ce programme est de prouver avec des résultats tangibles que l’émission de ces gaz peut être réduite encore plus efficacement que ce que prévoient les accords de Kyoto.

C’est aussi la rencontre entre la ville de Valenciennes - signataire de l’Agenda 21, programme d’actions pour le XXIe siècle orienté vers le développement durable - et l’usine automobile Toyota - engagée dans une consommation économe des ressources, une utilisation efficace de l’énergie, et un but : zéro émission.

www.expo2005.com
www.expo2005.fr

actionclactionfp