Les principaux diffuseurs de la télévision numérique terrestre japonaise envisagent, dici 2011, la construction dune seconde «Tokyo Tower». Cette tour démission devrait atteindre les 600 m de haut, soit le double de la réplique de la «Dame de fer» bâtie en 1958.
Lancée le 1er décembre 2003, la télévision numérique terrestre (TNT) japonaise nourrit de grandes ambitions : haute-définition pour toutes les chaînes, réception mobile à partir de 2006 et mise en place d'un système d'alerte automatique sur terminaux mobiles en cas de catastrophe naturelle (séisme, tsunami).
Autant de choix qui imposent soit de substantielles modifications d'infrastructures, au plus tard avant l'extinction du signal analogique prévue en 2011, soit la construction dune nouvelle tour démission dominant toute la ville.
Les motifs techniques ne sont pas les seuls qui invitent les principaux diffuseurs japonais (Asahi, NHK, Fuji) à édifier ce qui serait la plus haute tour d'Asie (600 m de haut). Tokyo tient absolument à garder son statut de première mégapole de la région, devant Séoul, Shanghai ou Taipei, qui a inauguré en décembre 2004 un gigantesque gratte-ciel de 508 m, «Taipei 101».
Les promoteurs de la nouvelle tour veulent créer un emblème du Tokyo du XXIe siècle, capitale des technologies de pointe. «Avec les techniques de construction et en particulier les moyens antisismiques que nous possédons, nous pouvons parfaitement construire un édifice de plus de 500 m de haut», s'enorgueillit le comité.
D'autant que, ironie du sort, ladite tour, qui de par sa taille défiera l'activité sismique de la Terre, aura un rôle vital en cas de séisme. Elle servira de relais aux informations diffusées sous forme d'images, de messages et de données déclenchant automatiquement l'allumage des terminaux de réception.
En outre, comme la Tour Eiffel, elle devra aussi attirer les touristes, un exercice dans lequel Tokyo a moins bien réussi que Paris. Reste à combiner tous ces critères (efficacité de diffusion, environnement, capacité d'attraction touristique) pour choisir le lieu. Pour le moment, l'arrondissement de Sumida, dans la partie nord-est de Tokyo, semble avoir la préférence du comité de projet qui doit se prononcer prochainement.
Mais même avec ses 600 mètres, la «Tokyo Tower 2» qui dépassera la future flèche de la Freedom Tower à New York (543 m), ou la tour CN de Toronto (553 m) ne sera pas le plus haut édifice du monde. En 2008, les Emirats Arabes Unis devraient avoir terminé la construction de la Burj Dubai Tower, à Dubai, un gratte-ciel monumental de 160 étages qui devrait mesurer entre 700 et 800 mètres. Le projet a été confié au groupe diversifié sud-coréen Samsung, le plus grand rival des sociétés japonaises des secteurs des hautes technologies.
Autant de choix qui imposent soit de substantielles modifications d'infrastructures, au plus tard avant l'extinction du signal analogique prévue en 2011, soit la construction dune nouvelle tour démission dominant toute la ville.
Les motifs techniques ne sont pas les seuls qui invitent les principaux diffuseurs japonais (Asahi, NHK, Fuji) à édifier ce qui serait la plus haute tour d'Asie (600 m de haut). Tokyo tient absolument à garder son statut de première mégapole de la région, devant Séoul, Shanghai ou Taipei, qui a inauguré en décembre 2004 un gigantesque gratte-ciel de 508 m, «Taipei 101».
Les promoteurs de la nouvelle tour veulent créer un emblème du Tokyo du XXIe siècle, capitale des technologies de pointe. «Avec les techniques de construction et en particulier les moyens antisismiques que nous possédons, nous pouvons parfaitement construire un édifice de plus de 500 m de haut», s'enorgueillit le comité.
D'autant que, ironie du sort, ladite tour, qui de par sa taille défiera l'activité sismique de la Terre, aura un rôle vital en cas de séisme. Elle servira de relais aux informations diffusées sous forme d'images, de messages et de données déclenchant automatiquement l'allumage des terminaux de réception.
En outre, comme la Tour Eiffel, elle devra aussi attirer les touristes, un exercice dans lequel Tokyo a moins bien réussi que Paris. Reste à combiner tous ces critères (efficacité de diffusion, environnement, capacité d'attraction touristique) pour choisir le lieu. Pour le moment, l'arrondissement de Sumida, dans la partie nord-est de Tokyo, semble avoir la préférence du comité de projet qui doit se prononcer prochainement.
Mais même avec ses 600 mètres, la «Tokyo Tower 2» qui dépassera la future flèche de la Freedom Tower à New York (543 m), ou la tour CN de Toronto (553 m) ne sera pas le plus haut édifice du monde. En 2008, les Emirats Arabes Unis devraient avoir terminé la construction de la Burj Dubai Tower, à Dubai, un gratte-ciel monumental de 160 étages qui devrait mesurer entre 700 et 800 mètres. Le projet a été confié au groupe diversifié sud-coréen Samsung, le plus grand rival des sociétés japonaises des secteurs des hautes technologies.