Alors que la LGV Rhin-Rhône est sur les rails depuis le 11 décembre, un protocole a été signé mercredi par le ministre des Transports, Thierry Mariani, Réseau ferré de France (RFF) et les présidents des régions Bourgogne, Franche-Comté et Alsace pour la réalisation de la deuxième phase de la branche Est du projet. Précisions.
Le ministère des Transports, Réseau ferré de France (RFF), la région Alsace et ses homologues de Franche-Comté et de Bourgogne ont entériné, mercredi matin, « un protocole d'intention » en vue de la réalisation de la seconde phase du projet de la LGV Rhin-Rhône. Il fixe notamment «un objectif de signature de la convention de financement à la fin du premier semestre 2013», précise le ministère. Ce protocole, qui vise une mise en service dès 2018, prévoit 15 km de voies à grande vitesse autour de Dijon et 35 km entre Petite-Croix et Lutterbach.
Le début des travaux au plus tard en 2014
Son coût ? Il est estimé à 1,16 milliard d'euros, dont 850 M€ pour la branche alsacienne. Le début des travaux de la section Est de cette phase pourrait intervenir au plus tard en 2014.
Même si les régions se sont mises d'accord sur leur contribution financière, les participations de l'Etat et de RFF restent toutefois en attente. En outre, le feu vert pour lancer les appels d'offre et les travaux n'est pas accordé.
Pour que la LGV Rhin-Rhône soit complètement achevée, devront s'y ajouter à l'avenir une branche Sud, de Dijon à Lyon, et une branche Ouest, de Genlis vers Dijon. L'ensemble doit permettre de connecter la branche Est à la LGV Paris-Lyon en traversant l'agglomération dijonnaise.
