Le Cep max est l'objectif de valeur moyenne de 50 kwh/m2/an pour les cinq usages de chauffage, eau chaude sanitaire, refroidissement, éclairage et auxiliaires (ventilateurs, pompes), déduction faite de la production d'électricité à demeure. Il est modulé en fonction de l'usage et la catégorie de bâtiment, de la zone climatique, de l'altitude, de la surface moyenne des logements, des émissions de gaz à effet de serre des énergies utilisées dans le cas du recours aux solutions bois et réseaux de chaleur. Ceci afin de limiter leur utilisation au profit de sources renouvelables.
Pour les logements collectifs, le coefficient est temporairement augmenté de 7.5 kwh/m2/an jusqu'au 1er janvier 2015. "A cela deux raisons : l'équation investissement/économies d'énergie est moins favorable dans le logement collectif que dans la maison individuelle ; la filière industrielle doit nécessairement s'adapter sur le plan technologique pour fournir des matériels adaptés au collectif, à l'instar des pompes à chaleur plus performantes et à coût maîtrisé", explique le cabinet d'études Développement Construction.
- Mcgéo : coefficient de modulation selon la localisation géographique
- Mcalt : coefficient de modulation selon l'altitude
- Mcsurf : pour les maisons individuelles ou accolées, coefficient de modulation selon la surface moyenne des logements du bâtiment ou de la partie de bâtiment
- McGES : coefficient de modulation selon les émissions de gaz à effet de serre des énergies utilisées, pour le bois-énergie et les réseaux de chaleur et de froid faiblement émetteurs en CO2.
Source : RT 2012 - Ministère de l'Ecologie