Les premières études géotechniques menées par Ginger puis par Fondasol ont mis en évidence la présence sur le chantier de deux zones compressibles, situées à peu près aux deux extrémités du projet de contournement. Confirmée également par Géocentre-Forsol - qui deviendra prochainement Aerys - avec qui a travaillé TPPL lorsqu'elle s'est lancée sur ce marché complémentaire.
Le contexte géologique se compose ainsi d'une couche de remblais et terres végétales, de formations alluvionnaires comportant de façon aléatoire des faciès tourbeux, et de marnes sableuses. C'est la présence de tourbes qui rend la zone compressible et complexe à appréhender. "Cela signifie que le sol travaillera pendant toute la durée de l'ouvrage, avec des tassements différents d'un endroit à un autre", fait observer Fine Mbaye, ingénieur géotechnique et génie civil chez Géocentre-Forsol, et responsable de la cellule conception.
Autre difficulté, ces zones sont inondables, sujettes à de potentielles remontées de nappes et, pour la zone dite R2, à l'est du contournement, au débordement d'un ruisseau, la Suette.